Prise en main de la Sony Tablet Z

Anthony Nelzin-Santos |

Présentée fin janvier au Japon, la Tablet Z est une des principales attractions sur le stand de Sony — on comprend pourquoi une fois qu'on l'a touchée.

La première sensation est la surprise : cette tablette 10,1" ne mesure que 6,9 mm d’épaisseur pour un poids de seulement 495 g. C’est très léger et très fin, mais en même temps très solide : la Tablet Z résiste bien à la torsion et les caches des ports qui lui assurent une protection aux projections et aux poussières semblent fiables.

L’écran 1 920 x1 080 px est de bonne facture, quoique sans doute un peu trop brillant. On retrouve le processeur Bravia 2, qui propose des couleurs très riches, presque trop. Difficile de faire la fine bouche devant le niveau de performances offert par le processeur quadricœur 1,5 GHz, les 2 Go de RAM et la puce graphique Adreno 320.

La Xperia Z regorge de petits détails fonctionnels : elle intègre la suite d’apps et de contenus Sony, elle intègre un module infrarouge pour faire office de télécommande et la NFC pour être connectée rapidement à un système sonore compatible par exemple. On notera que les 16 ou 32 Go de stockage peuvent être étendus par carte microSD et que son capteur 8,1 Mpx Exmor R n’est pas mauvais du tout.

Le nouveau langage visuel de Sony en a fini avec les bizarreries des Tablet S et P, au profit de lignes simples et épurées. L’abandon des arrondis signifie que la Tablet Z est un peu moins agréable à prendre en main, mais sa légèreté et le dos mat et légèrement agrippant compensent. Simple, légère, classieuse, la Tablet Z impressionne comme rarement une tablette Android l’a fait.

La date de lancement de la Tablet Z est encore inconnue, mais les prix seront « similaires » à ceux des tablettes concurrentes selon un représentant de Sony.

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