iPhone 6s : un excellent appareil photo quand il n'est pas frustrant

Anthony Nelzin-Santos |

Année après année après année, Apple nous a assuré qu’il valait mieux ne pas mettre plus de huit mégapixels dans un capteur aussi petit que celui de l’iPhone. Cette année pourtant, elle lui a ajouté quatre mégapixels sans augmenter sa taille, tout en continuant à professer qu’« une belle photo ne s’apprécie pas qu’en mégapixels ». Apple semble ainsi se rendre coupable de ce qu’elle a toujours dénoncé : une augmentation de la définition au service de la fiche technique plutôt que de l’utilisateur.

iPhone 6s (1/50 à ISO 25).

Voilà qui pose bien des questions. La « technologie de pixels avancée » et le « nouveau processeur de signal d’image » peuvent-ils contrer l’immanquable augmentation du bruit numérique allant de pair avec la diminution de la taille des photosites ? Les « focus pixels » supplémentaires améliorent-ils vraiment la mise au point ? Le « mappage de ton local amélioré » produit-il des couleurs plus réalistes ? Bref, l’iPhone 6s prend-il de meilleures photos que l’iPhone 6 ? La réponse en images.

Un capteur encombré comme jamais

Les amateurs d’« iPhonographie » ont appris à attendre les années « s » : de l’augmentation de la définition du capteur à l’introduction de nouvelles optiques, elles ont toujours été riches en nouveautés. Cette année ne fait pas exception, l’iPhone 6s abandonnant le capteur 8 Mpx utilisé depuis deux ans au profit d’un nouveau capteur 12 Mpx. Mais cette nouvelle augmentation de la définition interroge : pour la première fois, elle n’est pas accompagnée d’une augmentation proportionnelle de la taille du capteur ou d’une amélioration de l’optique.

Le passage de 3 Mpx sur l’iPhone 3GS à 5 Mpx sur l’iPhone 4 s’était accompagné d’une augmentation de la taille du capteur — qui adoptait par ailleurs une toute nouvelle technologie — de manière à préserver la taille des photosites. Des photosites dont la taille a finalement été réduite l’année suivante avec le passage à 8 Mpx, mais la plus grande ouverture de l’optique permettait de moins les mettre à l’épreuve. Mieux, l’iPhone 5s a bénéficié d’un plus grand capteur et d’une meilleure optique tout en restant à 8 Mpx.

La taille des photosites diminuait régulièrement, jusqu’à ce qu’Apple inverse la tendance avec l’iPhone 5s. Bénéficiant de technologies introduites avec l’iPhone 4 et d’une nouvelle optique plus complexe et plus lumineuse, ce modèle s’était imposé comme l’un des tout meilleurs « photophones », un titre repris par l’iPhone 6. Mais la concurrence n’a pas chômé…
La taille des photosites diminuait régulièrement, jusqu’à ce qu’Apple inverse la tendance avec l’iPhone 5s. Bénéficiant de technologies introduites avec l’iPhone 4 et d’une nouvelle optique plus complexe et plus lumineuse, ce modèle s’était imposé comme l’un des tout meilleurs « photophones », un titre repris par l’iPhone 6. Mais la concurrence n’a pas chômé…

L’iPhone 6s défie cet ordre bien établi en casant 50 % de photosites et 50 % de « focus pixels » supplémentaires dans un même capteur ⅓". Conséquence, les photosites ne mesurent plus que 1,22 µm. En quoi cela importe ? La taille des photosites influe directement sur certaines de leurs caractéristiques électriques : plus ils sont petits, plus leur sensibilité diminue, comme la dynamique du capteur. Et le risque de diaphotie (crosstalk), c’est-à-dire le risque qu’un photon atteignant un pixel soit « senti » par un pixel voisin, augmente aussi.

…cette concurrence utilise désormais des capteurs plus grands que celui de l’iPhone, et souvent des optiques plus lumineuses. Le Galaxy S6 Edge utilise un capteur 1/2,6", mais comme Samsung y case 16 Mpx, les photosites ne dépassent pas 1,2 µm. Sauf que la firme coréenne l’associe à une optique ƒ/1,9 et possède d’excellents algorithmes, fruit de son expérience acquise dans le marché de la photographie. Les résultats sont tout simplement excellents. On attend aussi beaucoup du Google Nexus 6P, derrière l’optique ƒ/2,0 duquel s’étalent douze millions de photosites de 1,55 µm sur un « grand » capteur 1/2,3". Seule Nokia s’est aventurée à utiliser des capteurs dignes d’appareils photo compacts, au prix de l’encombrement et du poids.
…cette concurrence utilise désormais des capteurs plus grands que celui de l’iPhone, et souvent des optiques plus lumineuses. Le Galaxy S6 Edge utilise un capteur 1/2,6", mais comme Samsung y case 16 Mpx, les photosites ne dépassent pas 1,2 µm. Sauf que la firme coréenne l’associe à une optique ƒ/1,9 et possède d’excellents algorithmes, fruit de son expérience acquise dans le marché de la photographie. Les résultats sont tout simplement excellents. On attend aussi beaucoup du Google Nexus 6P, derrière l’optique ƒ/2,0 duquel s’étalent douze millions de photosites de 1,55 µm sur un « grand » capteur 1/2,3". Seule Nokia s’est aventurée à utiliser des capteurs dignes d’appareils photo compacts, au prix de l’encombrement et du poids.

Les fabricants combattent la diaphotie depuis des années : l’arrangement des filtres colorés et des micro-lentilles des capteurs aident à la prévenir, tandis que le traitement logiciel peut minimiser ses effets sur la colorimétrie. En outre, les photosites sont isolés les uns des autres avec des techniques de plus en plus perfectionnées et de plus en plus efficaces. Or Apple — ou plus précisément son fournisseur — a adopté la plus efficace de toutes, l’« isolation par tranchée profonde » (deep trench isolation).

Un appareil capable du meilleur…

Force est de constater que dans la plupart des cas, cette technologie au nom barbare semble faire des merveilles. Ce premier exemple montre bien le gain de définition offert par le capteur de 12 Mpx, qui retranscrit mieux la dureté des aspérités de l’écorce et la douceur des circonvolutions des lichens. « Définition », plutôt que « piqué », la netteté et le micro-contraste du cliché laissant encore — dans l’absolu — à désirer.

iPhone 6s (1/35 à ISO 32). Toutes les photos de cette comparaison sont directement issues des appareils, sans retouche ni manipulation, et sont fournies sous licence Creative Commons BY-NC-SA. Les miniatures affichées dans l’article sont redimensionnées et compressées par notre outil de mise en ligne ; les versions originales sont consultables au bout du lien cliquer pour agrandir
iPhone 6 Plus (1/50 à ISO 40). Cliquer pour agrandir

Vous aurez sans doute remarqué que les oranges et les jaunes du cliché issu de l’iPhone 6s sont plus chauds et plus intenses : cette « interprétation » est plus fidèle à l’ambiance de la fin d’après-midi ensoleillé pendant lequel ont été prises ces photos. De manière générale, l’iPhone 6s est plus flatteur que son prédécesseur, qui produisait des clichés moins saturés. L’exemple suivant est frappant : selon l’appareil, le vert est plus riche et jaune ou plus profond et bleu.

iPhone 6s (1/35 à ISO 25). Cliquer pour agrandir
iPhone 6 Plus (1/50 à ISO 40). Cliquer pour agrandir

Rares sont les cas où l’iPhone 6s est moins pétulant : cela ne s’est produit qu’une seule fois parmi une centaine de clichés comparatifs, sur une image… qui n’était pas censée m’aider à juger de la balance des blancs et de la colorimétrie ! Elle était plutôt conçue pour révéler d’éventuelles différences dans la construction et le traitement de l’optique, toutes choses qui se dévoilent souvent face au soleil. Sur ce plan, rien ne semble avoir changé : les défauts sont similaires, les différences chromatiques tenant sans doute au léger décalage des deux appareils lors de la prise de vue.

iPhone 6s (1/525 à ISO 25). Cliquer pour agrandir
iPhone 6 Plus (1/705 à ISO 32). Cliquer pour agrandir

Toutes les photos de cette comparaison ont été prises avec l’application Appareil photo, sans autre réglage particulier que celui de la zone de mise au point. Il est donc intéressant que les deux appareils fassent régulièrement des choix d’exposition différents, comme dans cet exemple testant l’étendue de la dynamique des capteurs, de l’ombre parmi les massettes au ciel d’un bleu saturé. Lequel est le meilleur ? À vous de juger.

iPhone 6s (1/1114 à ISO 25). Cliquer pour agrandir
iPhone 6 Plus (1/1464 à ISO 32). Cliquer pour agrandir

La mise au point est rapide, mais il est difficile de quantifier les progrès apportés par les « focus pixels » supplémentaires. Plusieurs tests menés avec des coureurs et des cyclistes — que je ne peux publier pour des raisons de droit à l’image — montrent que l’iPhone 6 et l’iPhone 6s ont la même capacité à « accrocher » des sujets mouvants. L’iPhone 6s est peut-être un peu plus à l’aise avec les sujets approchant de face, mais seulement légèrement.

La différence est sans doute plus visible lorsque la détection de visage est de la partie : demandez à votre sujet de cacher son visage puis de le montrer, et vous verrez comment l’iPhone 6s perd puis refait très rapidement la mise au point. De même, il semble mieux se comporter dans des conditions difficiles, comme dans cet exemple où il met bien au point sur la fleur à droite malgré les bourrasques, alors que l’iPhone 6 tape un peu derrière.

iPhone 6s (1/50 à ISO 25). Cliquer pour agrandir
iPhone 6 Plus (1/100 à ISO 50). Cliquer pour agrandir

…comme du pire

Mais l’autofocus patine dès que la luminosité se dégrade, et comme d’autres systèmes à détection de phase, il est difficile de lui faire changer d’avis lorsqu’il a décidé de mettre au point à côté… ou de ne pas mettre au point du tout. J’ai dû m’y reprendre à huit fois avant de finalement réussir à prendre l’exemple suivant, alors que l’iPhone 6 a pris la photo correctement du premier coup. Mais c’est une situation rare : les « focus pixels » n’ont rien à envier aux systèmes à laser ou infrarouge.

iPhone 6s (1/130 à IS0 25). Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Le mieux est encore de changer complètement de cadre, de mettre au point à l’infini, puis de réessayer — mais cela ne fonctionne qu’avec les fleurs et les bâtiments, pas avec les enfants. Cliquer pour agrandir
iPhone 6s (1/100 à ISO 25). Finalement ça veut, avec un cadrage légèrement différent. L’autofocus est farceur : il a tendance à patiner dans les situations les moins confortables, comme ici à ras le sol. Tout ça pour un pissenlit !Cliquer pour agrandir
iPhone 6 Plus (1/155 à ISO 32). Cliquer pour agrandir

Cet exemple montre à nouveau la chaleur des clichés de l’iPhone 6s — encore une fois cela colle bien à l’ambiance du moment, mais cette tendance est parfois excessive. Ainsi dans l’exemple suivant, il exagère les rayures jaunes au détriment des rayures vertes, qui sont pourtant plus saturées « en vrai ». Le résultat est flatteur et vibrant, presque tropical, mais le cliché issu de l’iPhone 6 est plus réaliste.

iPhone 6s (1/100 à ISO 40). Cliquer pour agrandir
iPhone 6 Plus (1/100 à ISO 40). Cliquer pour agrandir

Les photos de l’iPhone 6s ne paraissent jamais vraiment artificielles, les développeurs d’applications de « retouche créative » peuvent respirer, mais semblent parfois trahir des traitements logiciels un peu trop poussés. Le problème vient souvent de l’arrière-plan : remontez les exemples précédents, et vous pourrez constater qu’il est souvent plus « dur » sur les clichés de l’iPhone 6s que sur ceux de l’iPhone 6. L’exemple suivant est instructif : toute la définition des clichés de l’iPhone 6s ne provient pas des quatre mégapixels supplémentaires.

Deux extraits à taille réelle. Les arbres se fondent mieux dans le cliché de droite, pris avec un iPhone 6 Plus, alors que le flou est plus distrayant dans le cliché de gauche, pris avec un iPhone 6s. Les cheveux et l’œil sont incontestablement plus détaillés dans la photo issue de l’iPhone 6s.Cliquer pour agrandir

On comprend mieux que l’iPhone 6s possède un nouveau processeur de signal d’image : il traite les données brutes de manière autrement plus complexe que l’iPhone 6. Dans le dernier exemple, le nouveau mappage de ton local joue parfaitement son rôle sur les tons chairs, mais crame complètement le ciel qui avait gardé un peu de bleu sur l’iPhone 6 Plus. Et parfois, il dérape complètement, par exemple lorsqu’il impose un voile vert très disgracieux sur les portraits, ou fond les couleurs d’un pétale aux motifs complexes.

Mais le principal problème semble provenir d’une combinaison un peu excessive de réduction de bruit et d’accentuation des contours. Il est indéniable qu’elle permet aux clichés de l’iPhone 6s de ressortir de manière plus intense, mais elle introduit des éléments parasites dans les grands aplats de couleurs et sur les éléments flous, et fait perdre en détail dans les clichés en basse luminosité, au point que l’iPhone 6s soit alors moins précis que son prédécesseur.

Le problème de l’Appareil photo

Or il n’est pas rare de prendre des photos dans des conditions de luminosité loin d’être optimales. C’est le cas de cet exemple, pris dans une pièce éclairée par une seule source lumineuse (si l’on ne compte pas l’écran de l’ordinateur), à une heure avancée de la nuit. L’iPhone 6s déclenche à 1/17 à ISO 400. Or avec une focale de 29 mm et un appareil aussi léger que l’iPhone, il est bien difficile d’obtenir une photo parfaitement nette à moins d’1/30 — sauf avec le modèle Plus, dont la stabilisation optique est à ce point efficace qu’elle permet de s’en sortir jusqu’à ⅛. (Et dont la batterie permet de prendre des photos pendant quelques heures de plus. Si vous voulez vraiment faire des photos avec votre iPhone, achetez un iPhone 6s Plus.)

iPhone 6s (1/17 à ISO 400). Cliquer pour agrandir

Le même cliché pris à 1/30 et ISO 800 est plus bruité, mais ce bruit est plus régulier et moins gênant… parce que les éléments sont plus nets. L’appareil aurait-il dû faire ce choix ? Il est clair qu’Apple refuse de le faire monter en sensibilité, de peur sans doute de révéler les défauts inévitables avec une telle densité de photosites. Reprenez les paramètres des exemples précédents, et vous remarquerez que l’iPhone 6s choisit toujours une sensibilité moins élevée que l’iPhone 6, même en plein jour où la différence entre ISO 25 et ISO 32 est imperceptible… sauf quand le choix de la première fait déclencher trop lentement.

S’il est impossible de changer l’ouverture, il est tout à fait possible d’agir sur la sensibilité et la vitesse… avec une application tierce comme Manual, pas avec l’application Appareil photo intégrée. « Ça la compliquerait ! » disent certains d’entre vous. Mais elle est déjà compliquée ! Pourquoi le ralenti et l’accéléré sont-ils des modes, mais pas Live Photos ? Le bouton des filtres ne serait-il pas mieux à côté du bouton HDR, et le bouton Live Photos ne serait-il pas mieux à sa place, sous la forme d’un déclencheur secondaire ? Pourquoi, après huit ans d’utilisation de cette application, ai-je toujours du mal à compenser l’exposition sans déplacer le point ?

L’application Appareil photo mériterait une refonte, après des années d’empilement de fonctions. À droite, une capture de l’enregistrement vidéo, avec le déclencheur secondaire permettant d’extraire des images de l’enregistrement — des images de 8 Mpx en 4K, ce qui commence à devenir sympathique.

Sans demander à ce que l’application intégrée devienne subitement aussi absconse que 645 Pro, il est sans doute possible d’y caser élégamment quelques contrôles manuels. Nokia, Google et même Samsung montrent qu’il est possible de concevoir une application à la fois simple au quotidien et complexe lorsque les conditions l’exigent. Cela permettrait peut-être de résoudre quelques points de frustration.

Pour conclure

Que conclure ? Comme on dit d’un bon élève un peu paresseux : « peut mieux faire ». L’iPhone 6s fait un appareil photo frustrant. Lorsque les conditions sont réunies et qu’il fait le bon choix, c’est-à-dire souvent, il produit des clichés extrêmement convaincants. Mais il fait parfois des choix étranges, comme lorsqu’il déclenche trop lentement alors qu’il a énormément de marge pour monter en sensibilité, qu’il accentue les contours au point de rendre inutile le mode HDR, ou qu’il impose une teinte verte aux portraits.

Le capteur 8 Mpx de l’iPhone 6 n’était plus particulièrement impressionnant, mais il était consistant : certains concurrents étaient meilleurs sur certains points, mais il était bon sur tous, ce qui permettait à l’iPhone d’être l’un des tout meilleurs photophones du marché. Le capteur 12 Mpx de l’iPhone 6s est un peu plus versatile : il prend d’excellents clichés, mais il est peut-être un peu plus difficile de les obtenir déclenchement après déclenchement après déclenchement. En cela, l’iPhone 6s est beaucoup plus proche de ses concurrents sous Android, dans un retournement de situation assez ironique.

Pouvait-on espérer mieux ? À la lumière de la (courte) histoire de l’iPhone, sans doute. Mais cette histoire montre aussi qu’Apple peut changer le module photo en année « normale » : l’obsession de la firme de Cupertino pour la finesse laisse peu de place à un capteur plus grand, mais elle pourrait peut-être adopter de nouvelles technologies pour améliorer la sensibilité et la colorimétrie de son capteur. En attendant, on ne fera pas trop la fine bouche : l’iPhone 6s permet quand même de fixer de beaux souvenirs.

Un mot sur la caméra FaceTime La « caméra FaceTime » passe de 1,2 à 5 Mpx et gagne un « Retina Flash ». La montée spectaculaire en définition offre les mêmes avantages et les mêmes inconvénients que pour la « caméra iSight » : les images sont plus définies, mais plus bruitées dès que la luminosité baisse. Mais le Retina Flash compense en partie : l’écran est utilisé comme un flash dont la couleur varie pour s’approcher au mieux de la carnation du sujet et produire des clichés naturels. Le « coup de flash » reste cependant visible, surtout si l’on porte des lunettes. La conclusion ? Les amateurs de selfies apprécieront la mise à jour, bien que le champ de vision reste encore trop fermé pour les groufies d’ampleur. Si vous ne savez pas ce qu’est un groufie, vous pouvez ignorer toute cette section, et vous contenter de savoir que la caméra FaceTime suffit amplement pour passer des appels FaceTime vidéo au pied levé.
avatar Gaillard | 

Excellent article !

avatar Katsini | 

Merci pour cet article très bien documenté.

avatar pelipa91 | 

Autant sur la taille d'écran, ok, Apple à retourné sa veste autant sur l'APN et son nombre de pixels je ne vois pas.
Quand bien même ça aurait été le cas, ils auraient eu raison. Car le nb de méga pixel n'existe que pour l'attrait marketing associé (pour les smatphones j'entends).

avatar huexley | 

Pas nécessairement, preuve avec le z5 qui atomise toute concurrence... (Voir DxO mark).

avatar C1rc3@0rc | 

Relis l'article, tu comprendras que le problème c'est pas le nombre de pixel, mais leur densité et donc la taille des photosites.
Pour résumer, on peut avoir 20 millions de pixel et un excellent rendu, mais il faut alors avoir un capteur plus grand.
Le problème c'est que la taille des capteur reste la même, voire diminue, et que la densité des photosite augmente, donc que leur taille diminue.

Par contre il y a un inconvénient majeur a augmenter le nombre de photosites, c'est que l'image devient de plus en plus lourde. C'est un problème pour les appareils faiblement doté en mémoire (le honteux 16Go!), mais c'est aussi un problème pour le traitement et pour l'export.

Il serait vraiment temps qu'Apple commence a considérer la présence de cartes Micro-SD dans les iPhone quitte a limiter son usage a la photographie pour ne pas froisser l'industrie du divertissement.

avatar raf30 | 

Est-ce qu'on peut espérer une "amélioration" par voie logicielle ?

avatar jessy | 

Je pense que la taille du capteur n'a pas changer pour ne pas toucher à l'esthétique de l'iPhone, il vont corriger le tir pour l'iPhone 7(changement esthétique) personnellement je trouve les photo jolie et de meilleure qualité que mon 5S.

avatar frankm | 

Le 5s est meilleur dans la pénombre, déçu du 6s, j'espère une amélioration logiciel quand aux choix des paramètres automatiques de prise de vue. Mais si ça se trouve c'est baisé car c'est matériel.
J'hésite, plus que quelques jours pour rendre l'appareil chez Apple !

avatar Tiroly | 

Bravo pour cet article.

Par contre à lire les articles sur les appareils photos de téléphone, on a parfois l'impression qu'ils deviennent parfait (alors qu'à des années lumières d'un appareil photo)

Ça ne serait pas intéressant de faire un me sorte de comparatif avec plusieurs appareils photo dédié ce qui permettrai de se rendre compte de leur qualité ?

(Et également de permettre de se décider dans quel cas c'est justifié d'emporter son reflex)

avatar Anthony Nelzin-Santos | 

@Tiroly : j'aimerais beaucoup faire une série de photos de test avec une demi-douzaine d'appareils du plus petit au plus gros des capteurs courants, mais il me manque un full-frame. Si quelqu'un veut me prêter le sien, vous savez où me joindre :)

avatar ddrmysti | 

Et ce n'est pas possible de le faire en s'arrêtant au APS-C, tout en présentant tes plus plates excuses aux lecteur pour le manque flagrant de professionnalisme de la chose ? xD

avatar Anthony Nelzin-Santos | 

@ddrmysti : mais se serait beaucoup moins intéressant _pour moi_ ! Plus sérieusement, j'aimerais avoir un 35 mm en comparaison, parce que c'est la base des conversions de focale et d'ouverture. Et expliquer tout ça me paraît important -- le f/2 d'un smartphone, ce n'est pas le f/2 d'un 5D. Et pour rebondir sur le commentaire de blablapple, savoir tout ça est important pour savoir comment l'outil influe sur la pratique, et mieux comprendre son outil, c'est se donner la chance de mieux comprendre sa pratique et l'améliorer. Je sais comment mon iPhone 6s fonctionne, et j'espère que cet article vous permet de le savoir aussi, et donc je sais un peu mieux quoi et comment faire avec -- et ça m'amuse d'avance.

avatar Crapuleux2 | 

Quelle marque il te faudrait pour le full frame ?

avatar jackhal | 

Ceci dit il a raison. Il arrive de voir des comparatifs entre 3 ou 4 téléphones qui produisent tous des résultats différents. Au moins dans cet article il est dit celui qui semble refléter le mieux l'ambiance du moment mais parfois il n'y a aucune indication.
Avoir une photo faite avec avec un appareil haut de gamme et "neutre" (si ça existe ?) serait souvent bien pratique.

avatar HellTiger | 

Sur un APN, ce n'est pas necessairement la taille du capteur qui compte.
J'ai eu des nikons D700 et un D3s.
Meme taille de capteur, a priori, meme lignée de capteurs, donc rendu similaire.
Mais ce qui change réellement, c'est toute la finesse de capture, dans les dégradée, dans la dynamique (capture entre la plus faible lumiere et la plus haute lumiere), la justesse de la balance des blancs, la capacité en basse lumière ...
Il y a tellement de paramètres !
Beaucoup ne regardent que le nombre de pixels, alors que c'est juste une donnée sans plus.
J'ai 12 millions de pixel sur mon D3s.
Soyons serieux, c'est rare lorsqu'ils sont une limitation.12 millions de pixels sont fait pour faire du tirage A3.
Je doute que beaucoup d'utilisateurs d'iphone aient le besoin un jour de faire des tirages papiers de cette taille.
Cela peut certe etre utile pour avoir plus de details ensuite, à condition que la compression ne soit pas destructive.
Car toute compression detruit details et néance de couleurs.
Ensuite, il y a la possiblité d'utiliser le fichier brut RAW.
Ca je n'ai pas regardé si c'est possible sur un iPhone.

Pour en renvenir à l'iphone, je n'ai pas eu le 6s entre les mains, mais des amis photographes et moi meme avons pu faire des tests avec l'iphone 6.
En basse lumière, et haute lumiere, et pour des photos dites d'approche, voir quelques photos réellement de compositions, il se débrouille plutot bien en terme de rendu.
Ses défauts seront l'absence de commandes rapides et directs pour tout ce qui est paramètres de prise de vue (Vitesse, diaph, iso, type de mesure de lumière, mise au point sur collimateur precis, et endroit où faire précisement la mesure de lumière, mémorisation exposition et point de focus.).
Son autre defaut sera l'absence de réel format raw et de logiciel de traitement approprié.
C'est là les vrais différences avec un reflex, plus que ses caractèristiques techniques avec un APN.
Et sa ptite optique.

avatar HellTiger | 

J'poserais la question de savoir si on peut faire un test comparatif :)
Mais pour l'instant, j'ai qu'un iphone 3gs, donc ca sera pas pour tout de suite :p

avatar marenostrum | 

t'as des apps photo (autres que celui par default) pour les commandes que tu décris. en plus tes reflex Nikon D700 et D3s y a longtemps qui ont été dépassés en termes de qualité d'image.
les produits (ou outils) technologiques de notre temps, ça dure max 3 ans. après ils sont dépassé.

avatar EricdeB | 

@Anthony :
J'avais fait ça avec mon 4S vs Canon 7D à l'époque. L'analyse de l'iPhone était étonnante.
Il ne fallait pas zoomer dans l'image par contre ;)
J'avais aussi fait le comparo avec un compact Canon à 115€ il y a 3 ans. L'iPhone l'enterrait complètement. Idem il n'y a pas si longtemps avec un beau compact à 200€.
L'iPhone est très loin derrière les reflex mais souvent bien plus pertinent que des compacts. On ne s'étonnera pas qu'ils ne se vendent plus...
Je referai ces tests.

avatar blablapple | 

L'iPhone 6s a t il un bon APN? Oui.

L'iPhone 6, le 5s, le 5 et même le 4s aussi. (Ceux d'avant on un temps de latence trop grand)

L'important étant celui qui tient le téléphone, qui sait ce que cadrer signifie, jouer avec le grain, qui connaît les limites de l'ouverture de l'objectif.

Savoir anticiper le bon moment, attendre que son sujet se place, que les visages se relâchent, que le regarde se perde.

Photographier en full frame ou en photophone c'est idem pour moi. Objectif fixe, mettre en confiance son sujet, utiliser correctement les lignes de fuites et respecter ou non l'horizon.

Il n'y a que le RAW qui manque au phone si on devait pinailler.

avatar Jul21 | 

Vivement l'iPhone 7 pour une ouverture à f2 ;)

avatar rentflo | 

Quand vous dites "qu’il accentue les contours au point de rendre inutile le mode HDR" vous voulez dire quoi par là ? Et en parlant du HDR, ça donne quoi sur le 6S ? Une aussi bonne dynamique qu'avant ou encore un peu plus ? Merci à vous :)

avatar Macounette | 

Très bon article! J'ai quand même décidé de troquer mon 6 Plus par un 6S Plus et espère ne pas être trop déçue. Justement, à ce propos, il me manque un peu plus de nuance entre les deux modèles (6S et 6S plus) dans votre article. La plupart du temps, il est question du 6S, quelques rares cas mis à part...

avatar icjm | 

Merci et bravo pour cet article.

avatar Anthony Nelzin-Santos | 
@rentflo : à tant accentuer les contours, on a parfois l'impression que l'iPhone se comporte comme un ado qui découvre un logiciel de création de clichés HDR. @Macounette : de Plus à Plus, il ne devrait pas y avoir de problème. Du peu de temps que j'ai passé avec, le 6s Plus se comporte comme le 6s, mais ça pose moins de problèmes grâce à l'OIS. Évidemment l'OIS n'enlève pas le bruit en mauvaises conditions lumineuses, mais ça, c'était difficile de l'éviter…
avatar nicoplanet | 

@Anthony :
Si tu veux un EOS 6D avec un Sigma 35mm 1.4 en prêt pour les comparaisons, c'est possible ! :P

avatar marenostrum | 

excellent article. le 6S fait de meilleures photos que le 6, mais plus chaudes et ça c'est dommage.

avatar diegue | 

Merci pour ce dossier très bien documenté. Je comprends mieux pourquoi j'ai été très déçu en prenant des photos avec un iPhone 6S. Je m'attendais à beaucoup mieux et je me suis senti un peu frustré. J'ai renoncé pour ça au 6S Plus (dans les 1000€ quand même) que j'avais pré-commandé. J'attends de voir le Z5 Premium..

avatar monsieurg33K | 

Dommage que vous ne testiez pas la caméra selfie :(
Sinon excellent article, comme d'habitude ;-)

avatar bbtom007 | 

Avec un bon appareil photo ou pas quand t'es moche t'es moche

avatar rentflo | 

@Anthony Pour moi l'HDR c'est juste avoir des détails dans les hautes et basses lumières dans une scène contrastée. Mais du coup je ne vois pas le rapport avec les contours. Il me faudrait essayer ces logiciels pour ado^^. Merci en tout cas !

avatar pac1404 | 

Vous essayez de changer les déductions du test car finalement vous jugez que vous vous êtes trompés ? Je ne comprends plus votre ligne éditoriale. Hier je lisais le test comme quoi l'appareil photo était moins bon que le 6 donc achat 6 plus préféré pour mes projets financiers (lié à un nouveau job accueillant ios plutôt que android) . Aujourd'hui je lis le contraire ? Elle est bonne chez vous ?

avatar Anthony Nelzin-Santos | 
@pac1404 : « Hier je lisais le test comme quoi l'appareil photo était moins bon que le 6 » : vous n'avez pas dû lire le test d'iGeneration, alors.
avatar pac1404 | 

Le titre déjà... Une génération décevante pour la photo...

avatar alphateam | 

Pour le coup, je me suis fait la même réflexion.
Forte contradiction.
Dans le fameux test igeneration :
- Appareil photo décevant
- Pour mon utilisation, l’appareil photo des nouveaux iPhone est une déception
- Une génération décevante pour la photo… (Nicolas)

avatar Espcustom | 

C'est cool ces articles un peu techniques avec tous ces tests, mais ça reste un apn de smartphone!!

Il y aura tjrs des limitations, et des manques. C'est normal de vouloir tout testé mais faut aussi se remettre dans le contexte.
Certains tests en basse lumière mettraient a mal meme des vrais apn!

avatar misterfrank | 

Et ne parlons pas du haut-parleur qui est une vraie m.... par rapport au 6

avatar kitetrip | 

Quel plaisir de voir que mon vieux Nokia 808 est encore d'actualité. Avec son immense capteur, en shootant à 8Mpx (au lieu des 34Mpx par défaut), on peut lancer des comparatifs...

avatar Goundy | 

Excellent article... mais

"Si vous voulez vraiment faire des photos avec votre iPhone, achetez un iPhone 6s Plus."

Suis-je le seule à trouver meilleurs les photos prises avec iPhone 6S (normal)

avatar Goundy | 

Si non, moi qui est limite anti-Samsung je dois avouer que l'appareil photo de leur S6 Edge est une tuerie! Avec un pote on as fait pas mal de clichés essaies et a chaque fois il a s.odomiser mon i6 :(

avatar cedv | 

C'est peut-être parceque je ne connais rien à la photographie mais j'adore les photos et vidéos prises avec mon iPhone 6 et je n'aime pas du tout celles prises avec un Samsung denier cri ou autre smartphone qui me paraissent éloignées de la réalité voire trop retouchées, artificielles..
J'ai hâte pour l'iPhone 7 (comme au temps où l'iPhone 5 supplantait complètement le 4s)

avatar spece92 | 

C'est pas Sony qui fait l'iSight?

avatar paisley | 

Je test depuis quelques jours mon iPhone 6s et dans certaines conditions (faible luminosité), les photos avec le flash sont moins bonnes que sur mon iPhone 4s !!!
Pour le reste, en extérieur, les photos sont superbes, pour les live, j'ai pas eu encore de vrais besoins.

avatar 2Bad | 

Merci pour la qualité de l'article.

2bad

avatar marsnet | 

Merci pour cet article très détaillé.

avatar OSSDA | 

Je pense que comme tout début de nouvelle génération, Apple mettra entre 2 et 3 ans à perfectionner ce nouvel appareil photo.

avatar Chris K | 

Bel article, bien détaillé... si vous pouviez faire pareil sur la qualité des écrans Apple lorsque vous testez une nouvelle machine ça serait chouette !

avatar Seby59th | 

Comme d'habitude, attendez le prochain iPhone pour un plus grand capteur et une meilleure optique: "les meilleurs jamais conçus sur un iPhone". Apple ne donne jamais tout en même temps, les améliorations se font au compte goutte...
Par contre c'est les designers qui vont être embêtés pour casé une telle caméra dans leurs téléphone toujours plus fins...

avatar blablapple | 

Après quand je vois les gens photographier l'arc de triomphe ou la Tour Eiffel, en plein jour avec le flash, idem en concert à 70 mètres de la scène... Je sais pas, pour 80% des gens l'iPhone 4s ou un Samsung S4 devrait clore le débat du meilleur appareil photo du monde de la mort qui tue.

avatar diegue | 

Tout à fait d' accord ! Mais quand de plus on les voit photographier avec une tablatte on a tout compris !!

avatar debione | 

Pour moi cela ressemble à un faux débat... L'écrasante majorité (mais vraiment écrasante, on doit être à plus 99,99%) des photos prises par un smartphone seront regardés une ou deux fois sur le smartphone, au mieux envoyé sur fb... Et basta... Je suis un des seuls de mon entourage qui de temps à autre fait un livre photo, ou des agrandissements papiers...

Bref, l'apn s'améliore ok, mais qui va vraiment en profiter??? Je me disais cela en regardant les photos montrées dans l'article, et je m'amusais à les passer entre mon écran principal (Imac 27") et mon écran secondaire un écran philips un peu pourri de 24"... Sur l'un tu te dis, ok, sur l'autre tu te demandes ou est la différence...

Bref dans la photo, l'important n'est pas la prise de vue, mais sur quel support cette prise de vue va être regardée. Et la certains appareils les meilleurs du monde se feront enterré par des appareils tout pourri mais qui vont compenser l'écran de merde sur lequel tu vas visionner.

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