Des ventes d'iPhone 8 « anémiques » chez le plus gros opérateur canadien

Stéphane Moussie |

« Anémique », c’est le terme employé par le CEO de Rogers, le plus gros opérateur canadien, pour décrire les ventes d’iPhone 8 et iPhone 8 Plus depuis leur lancement. Un terme pour le moins inhabituel pour un nouvel iPhone.

La situation semble similaire aux États-Unis. Verizon, le principal opérateur du pays, a vu ses ventes globales de téléphones au troisième trimestre diminuer par rapport à l’année précédente. Même constat chez AT&T, le deuxième opérateur américain (900 000 unités en moins).

Le directeur financier de Verizon explique ce recul par la sortie décalée de l’iPhone X, manifestement plus attendu que l’iPhone 8 : « À l’approche des fêtes de fin d’année, certains nouveaux appareils vont arriver, et nous pensons qu’ils vont être très demandés. »

L’iPhone 8 se ferait même tondre la laine sur le dos par l’iPhone 7, maintenant moins cher et toujours très performant. Que ce soit un iPhone 7 ou un iPhone 8 qui soit acheté, au bout du compte c’est toujours une vente en plus pour Apple. Cupertino n’a d’ailleurs cessé d’élargir la gamme qui s’étend maintenant de l’iPhone SE 32 Go à 419 € à l’iPhone X 256 Go à 1 329 € avec entre eux pas moins de six modèles différents. Apple ne craint généralement pas qu'un de ses produits soit cannibalisé par un autre, d'autant qu'aujourd'hui elle fait de plus en plus son beurre sur les services.

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