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Beatle Juice

redaction

mercredi 13 juillet 2005 à 15:31 • 0

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« Nous ne sommes pas arrogants. Nous sommes juste le meilleur groupe au monde ».

Voilà une phrase qui résume bien Oasis, le groupe anglais de Manchester mené par les frères Gallagher, pur produit anglais tendance Hooligan/ working-class apparu en 1994, à la fin de la période « grunge », redonnant un nouvel élan à la brit-pop et au rock (et parallèlement relançant l’industrie des parkas militaires et de la coup au bol).

Dix ans après, Oasis est encore là, malgré les médiatiques querelles fraternelles, le retour du rock garage et son avalanche de groupes en « the », les ventes d’albums décevantes, l’alcool, la drogue, les rumeurs de séparation, etc.

Mais qu’importe, les anglais ont la tête dure, si Oasis est là aujourd’hui, c’est autant grâce à leurs provocs qui font toujours les beaux jours des tabloïds outre-Manche que par leur signature musicale, qui ne révolutionne certes pas le rock, mais qui le renvoie à une simplicité déconcertante grâce aux talents de songwriter de Noël.

D’un album à l’autre, le groupe n’a jamais changé son orientation, et si l’envie se fait sentir, alors c’est Noël qui prend le large pour d’autres collaborations (avec Unkle ou les Chemical Brothers entre autres). Mais pour Oasis, la formule reste toujours la même, avec des influences appuyées (Beatles, Stones, Velvet Underground…) et affichées.

Étonnant comme on peut affirmer que jamais un album d’Oasis ne pourra porter le glorieux titre « D’album de la maturité » tant le côté white-trash ressort de leurs sourcils broussailleux , leurs gueules de petites frappes et leurs déclarations incisives (Noël avait déclaré à l’époque de la guerre avec Blur qu’il souhaitait voir son leader, Damon Albarn, mourir du sida).

« Don’t believe the truth » ne déroge donc pas à cette règle. L’avantage de cet album est d’être supérieur aux précédents, avec des mélodies plus fortes, Noël ayant délégué son statut de compositeur officiel en s’alliant avec les autres membres du groupe. On note même pour cet enregistrement la présence du fils de Ringo Starr à la batterie. Les titres sont efficaces, en attestent le single « Lyla » et quelques autres perles comme « Love like a bomb ».

Oasis, c’est l’Angleterre des buveurs de bière, c’est la culture du pub et du poing dans la gueule facile, mais il suffit d’écouter quelques ballades pour se dire que finalement, sous les poils, il y a un cœur qui bat. Et que le rock’n’roll n’est pas mort...

À télécharger sur I-tunes, l’album Don't believe the truth . Pour ceux qui voudraient découvrir, Definitely maybe ,premier et à mon sens, meilleur album d’Oasis. Et enfin deux ballades incontournables Wonderwall et le magnifique Talk tonight à faire pleurer un Hulk Hogan sous Prozac.


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