Apple a démarré un programme baptisé Apple Music for Business, visant à fournir en contenu et ambiances musicales toutes sortes de commerces et lieux de restauration.
Il est disponible en France et il a fait l'objet d'un essai grandeur nature depuis quelques mois, explique le Wall Street Journal, au sein du grand magasin Harrods à Londres ainsi que de boutiques Levi Strauss.
D'autres services offrent de telles prestations mais Apple peut espérer s'en servir aussi pour recruter de nouveaux clients pour Apple Music. Les contenus proviennent des listes de la plateforme d'Apple, toutefois c'est l'entreprise PlayNetwork qui, à partir d'elles, façonne de nouvelles listes sur mesure en fonction de la marque qui les utilisera. C'est elle aussi qui s'occupe des licences avec les maisons de disques et de fournir et installer le matériel nécessaire à la diffusion.
L'outil d'administration peut gérer des playlists différentes selon les magasins et leur implantation géographique. L'idée est également de voir dans quelle mesure il peut y avoir une corrélation entre les musiques diffusées et le niveau des ventes.
Ces playlists ne sont pas enfermées entre les murs de ces magasins, elles sont accessibles à tout un chacun dans Apple Music — exemple avec celle pour Harrods — (Si vous êtes plutôt Spotify, vous pouvez vous recréer l'illusion d'être au Starbucks avec ce même genre de playlist de marque). Mais sur place, des affichettes ou écrans montrant un QR code permettent aux client d'afficher ce contenu sur leur iPhone. L'enseigne percevra une commission si un abonnement est pris à Apple Music après être passé par ces playlists.
D'après les chiffres glanés par le WSJ, il en coûte entre 25 et 35 $ par mois et par magasin pour obtenir ce service chez les concurrents de PlayNetwork. Le prix payé pour Apple Music for Business est inconnu mais il serait compétitif.
Depuis six mois qu'Apple a démarré ce partenariat avec PlayNetwork, 25 clients ont pris un compte avec la perspective d'équiper quelques 10 000 commerces. Au départ Apple cible des chaînes ayant au minimum 100 magasins, puis elle s'adressera à celles de plus petites tailles.