Netflix : 15,8 millions d'abonnés en plus lors d'un trimestre marqué par le confinement
La pandémie de coronavirus contraint une bonne partie du monde à l'intérieur. Résultat, les chiffres de Netflix gonflent. La plateforme a convaincu 15,8 millions de nouveaux abonnés au premier trimestre, soit le double des prévisions des analystes. Le géant du streaming atteint ainsi les 183 millions d'abonnés au total.
Conscient de l'impact des mesures de confinement sur ses résultats, le service reste prudent et qualifie ce bond de « temporaire ». Dans son rapport trimestriel, Netflix indique n'avoir « jamais vu un avenir aussi incertain en plus de 20 ans d'histoire.»
La baisse de qualité du streaming en Europe n'a eu aucune incidence sur la popularité du service. Netflix a su séduire grâce à ses programmes originaux qui déchainent les réseaux sociaux. Dernier en date, Au Royaume des fauves qui retrace le parcours de Joe Exotic, excentrique éleveur de félins aux États-Unis. Le programme a été visionné par plus de 64 millions de foyers. Pour Ted Sarandos, directeur des contenus, « c'est une distraction qui est tombée incroyablement à pic, qui a permis aux gens de parler d'autre chose que des infos ». L'engouement a été tel que le géant a tourné un épisode bonus en visioconférence.
Ce gain d'abonnées permet à Netflix d'enregistrer 709 millions de dollars de bénéfice au premier trimestre, pour un chiffre d'affaires de 5,2 milliards de dollars, en hausse de 28 % sur un an.
En France, une cinquantaine de films cultes vont venir agrémenter le catalogue. Netflix a en effet signé un partenariat avec MK2 afin de proposer des classiques puisés dans les filmographies de François Truffaut, David Lynch, Charlie Chaplin et d'autres.
Au deuxième trimestre 2020, Netflix espère compter 7,5 millions de clients supplémentaires. La plateforme compte pour cela toujours sur ses contenus originaux, et le confinement ne semble pas trop l'entraver de ce côté pour le moment. « Nos films et séries prévus pour 2020 sont pour la plupart déjà prêts à diffuser ou en post-production. […] [Pour le reste], c'est très compliqué, mais c'est aussi remarquable: beaucoup de contenus vont être terminés depuis des salons, des chambres et des cuisines partout dans le monde !», déclare Ted Sarandos.
Dans l'Hexagone, Netflix rencontre toutefois des difficultés de doublage. Sur Twitter, le service a indiqué que des programmes étaient disponibles en versions sous-titrées uniquement car « les sociétés qui s'occupent du doublage en version française sont fermées. »
@fifounet
« Vas y balance les bonnes séries »
Il n’y a pas que les series.
Il y a des films (si, si) et même des documentaires...
Quant à te les lister...j’ai mieux à faire que te rendre service.
@pagaupa
« Il y a des films (si, si) et même des documentaires... »
Ha ok
Donc y’a plus de choix et mieux sur Amazon prime.
@fifounet
« Donc y’a plus de choix et mieux sur Amazon prime. »
???
Monstrueux... finalement, il reste des économies par ci par là. Entre les stocks industriels de pâtes, PQ et j’en passe... et les 10€ moyenne par mois de Netflix pour ne parler que d’eux... il reste des économies
Waow, jolie progression du nombre d'abonnés, je ne pensais pas que Netflix bénéficierait pareillement du confinement en place dans une bonne partie des pays !
Le succès de ce service est, selon moi, tout à fait mérité. Netflix propose un excellent contenu, via une multitude de plate-formes, et je suis toujours impressionné par la qualité de leur infrastructure. Ça fonctionne nickel.
Au niveau contenu, non seulement ils produisent d'excellentes séries eux-mêmes, mais ils ne s'arrêtent pas à ça et n'hésitent pas à enrichir leur catalogue avec des oeuvres exceptionnelles venus d'horizons variés. Rien que pour l'intégralité des films du Studio Ghibli l'abonnement à Netflix vaut son prix. :-)
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