À l’approche des départementales qui se tiendront les 22 et 29 mars prochain, le Premier ministre Manuel Valls a fait une série d’annonces dans une interview à L’Union de Reims (article payant), réalisée en marge du comité interministériel à la ruralité se déroulant à Laon dans l’Aisne.

Manuel Valls est ainsi revenu sur les fameuses « zones blanches », des lieux où les communications marchent mal, voire pas du tout, et où la fracture numérique est un véritable frein au développement économique : « Toutes les zones blanches doivent avoir disparu dans dix-huit mois » explique-t-il, sans pour autant chiffrer le coût d’une telle opération, ou donner davantage de pistes pour accélérer la résolution de cette problématique.

Mais le Premier ministre va plus loin et explique vouloir inscrire dans la loi « l’obligation pour tous les opérateurs de donner accès dans ce même délai, pas seulement à la 2G, mais aussi à la 3G », arguant que dans les campagnes, « il est souvent impossible d’utiliser son téléphone portable à l’intérieur des maisons ».

De grandes manoeuvres auxquelles participeront les opérateurs qui devront s’engager « à mettre à disposition des solutions, pour un coût modique », ajoute Manuel Valls.