Test de la ROG Ally : une console portable musclée sous Windows 11

Félix Cattafesta |

Apple n'a jamais vraiment su s'y prendre avec les joueurs. Le Mac reste loin d'être une machine pour jouer correctement, et si le catalogue d'iOS s'améliore d'année en année, on est malgré tout assez vite limité par le format. Que faire quand on a envie de jouer aux dernières sorties sans être bloqué par l'encombrement d'une PS5 ou le GPU anémique d'une Switch ? Asus pense avoir trouvé la réponse avec la ROG Ally.

Le fabricant taïwanais se targue de proposer le meilleur des deux mondes : on met des composants de PC dans une console portable, et paf, ça donne une machine nomade qui peut faire tourner de gros jeux sans moufter. Livrée avec Windows 11, la ROG Ally n'est pas limitée par la partie logicielle étant donné qu'elle est de facto compatible avec tous les jeux PC. Une console portable sous Windows 11 facturée 799 €, est-ce une bonne idée ? C'est ce que nous allons voir dans ce test.

Design

La ROG Ally est une machine un peu plus grosse qu'une Switch, plus épaisse tout en étant plus large. On retrouve le format classique de ce type d'appareil, avec des boutons de chaque côté, des gâchettes à l'arrière et un gros écran LCD central de 7 pouces (la même taille que sur une Switch OLED). La console, en plastique, n'est disponible que dans un seul coloris blanc plutôt réussi.

C'est gros, mais ce n'est pas ridicule non plus.

La prise en main est étonnamment agréable : là où on s'attend à avoir quelque chose de lourd à porter, le poids est bien réparti et l'objet donne une bonne impression de solidité. Les boutons reprennent la disposition d'une manette de Xbox, Asus ayant choisi de faire au plus simple pour ne pas perturber les joueurs. Sur la face avant, on retrouve donc un classique duo de joystick, une croix directionnelle, deux équivalents à Start / Select et surtout deux boutons Asus. Un premier permet de faire apparaitre une barre de raccourcis une fois en jeu, tandis que le second affiche la surcouche maison permettant de lancer tous ses titres et de gérer différents aspects du système.

Accessoire ROG (« Republic of Gamers ») oblige, Asus n'a pas pu louper l'occasion de mettre des LED sous les joysticks. Et ce choix est… plutôt réussi. Je ne suis absolument pas fan de l'esthétique pour joueurs qui consiste à coller un maximum de diodes clignotantes partout, mais cela ne m'a pas dérangé ici. C'est une touche qui donne un peu de vie à la console, les LED pouvant changer de couleurs dans un dégradé discret pendant l'utilisation. On pourra évidemment les personnaliser depuis la surcouche maison, ou les désactiver si ceux-ci se montrent trop distrayants.

L'arrière de la console est marqué par différents trous d'aération, l'un d'entre eux reprenant le logo ROG aux côtés desquels se trouvent deux touches « bonus » que l'on pourra configurer pour des actions supplémentaires en jeu. Au-dessus, on retrouve 4 gâchettes ainsi qu'un bouton d'allumage servant aussi de lecteur d'empreintes (comme le bouton Touch ID des iPad Air). À ses côtés se trouvent les traditionnels boutons de volume, un port USB-C, un emplacement pour carte micro-SD, un jack 3.5 et une connectique propriétaire sur laquelle nous reviendrons.

La boîte contient la console ainsi que quelques papiers d'usage, mais surtout un chargeur 65 W légèrement plus imposant que celui de mon MacBook Air. Le câble n'est pas dissociable, ce qui n'est pas très pratique pour le transport. Notons également un petit support en papier qui fera office de béquille à la ROG Ally : il n'est pas des plus solide, mais ça pourra dépanner.

Le dos de la console.

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