Test de la serrure connectée Lock Pro de SwitchBot : avec Matter à la clé

Nicolas Furno |

SwitchBot revient avec une nouvelle serrure et après la Lock, voici la Lock Pro. Derrière l’ajout de ce qualificatif, on découvre en réalité un tout nouveau modèle bien différent de la précédente serrure. Alors que la Lock optait pour un design radicalement différent, avec un moteur à venir coller sur la porte et un module qui faisait tourner la clé ou le verrou en hauteur, la Lock Pro entre dans le rang avec un placement via une plaque positionnée directement sur le cylindre.

La Lock Pro de SwitchBot en place sur ma porte de service. Image iGeneration.

Le tarif change à peine, avec un prix de base à 140 € et même 120 € pour le lancement, à condition de cocher la case du coupon avant d’ajouter le produit au panier. Un tarif agressif pour une serrure encore meilleure que la Lock originale ? Réponse dans ce test.

Une serrure encombrante, mais plus classique

La Lock avait un format assez original, en tout cas bien distinct de tous ses concurrents. Avec sa Lock Pro, SwitchBot adopte le même rectangle que tous les autres constructeurs, sauf qu’on est ici sur des dimensions généreuses : 120 mm de haut, quasiment 60 mm de large et 84 mm d’épaisseur. Vérifications faites, ce modèle prend même la première place dans notre classement en matière de volume occupé. Elle est dans la moyenne en hauteur et largeur, c’est surtout l’épaisseur qui surprend lors du déballage du carton puis de l’installation.

La Lock Pro reprend la conception générale de la serrure connectée de Nuki, une conception parfaitement adaptée à nos portes européennes. Image iGeneration.

Mis à part cet embonpoint, la Lock Pro ressemble désormais à tous ses concurrents, ce qui n’est pas plus mal. Le design imaginé notamment par Nuki a fait ses preuves et il fonctionne parfaitement sur les portes européennes, pour faire tourner une clé qui reste dans le cylindre. SwitchBot a lui aussi adopté une roue pour faire tourner la clé sans utiliser le moteur, avec le même bouton qui lance les opérations à la main. Si le design est assez différent de son concurrent autrichien, la serrure est par ailleurs très proche et les habitués des produits Nuki ne seront pas dépaysés.

L’installation elle-même est quasiment identique. SwitchBot fournit deux plaques en plastique qui se positionnent sur ou autour du cylindre. Dans l’idéal, vous utiliserez celle avec des petites vis qui viennent serrer le cylindre d’origine s’il dépasse suffisamment : c’est une installation qui tient bien et qui peut être facilement retirée ou déplacée. À défaut, le constructeur intègre dans la boîte une plaque avec un double-face 3M qui vient se coller autour du cylindre, compliquant un petit peu le retrait. Quelle que soit la méthode choisie, vous pourrez insérer la clé d’origine une fois la plaque positionnée et ajouter la serrure sur la support.

Les deux plaques fournies par SwitchBot, soit à visser (A à gauche), soit à coller (B à droite) autour du cylindre. Image iGeneration.
Le cylindre dépassant suffisamment sur ma porte, j’ai pu visser la plaque A pour installer la serrure. Image iGeneration.

SwitchBot a prévu quatre toutes petites vis pour maintenir la serrure sur son support, un design nettement moins élégant que ses concurrents. Cela dit, je n’ai pas vissé le moteur sur la plaque par flemme pour les besoins du test et je n’ai pas noté de problème particulier, la Lock Pro reste en place même sans. Pour finir l’installation, il ne reste plus qu’à coller le détecteur d’ouverture de porte sur le montant, au niveau de la serrure elle-même. Les deux peuvent être assez éloignés, comme sur les photos de mon installation, cela fonctionnera quand même.

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