Android : liberté à géométrie variable

Anthony Nelzin-Santos |

Un des principaux reproches que l'on fait à Android est la fragmentation de son expérience utilisateur : alors que le Nexus One ou les téléphones « with Google » utilisent l'interface native d'Android, d'autres fabricants ajoutent leur propre surcouche, Sense pour HTC ou Blur pour Motorola. Quoique parfois très agréables, ces surcouches, et les différentes variantes d'Android spécifiques à certains opérateurs, retardent le processus de mises à jour. Dans une interview donnée lors de la conférence Zeitgeist, Eric Schmidt explique qu'il ne compte pas forcer la main à ces fabricants ou aux opérateurs afin qu'ils offrent la possibilité de revenir à l'interface par défaut d'Android.

Cela « violerait les principes de l'open-source », selon le PDG de Google : il fait référence à la liberté absolue de choix, même si cette liberté signifie supprimer certaines possibilités. Le discours de Eric Schmidt ne peut cependant être entendu sans être mis en perspective avec certains choix de Google, qui aurait par exemple contraint Motorola à se passer des services de Skyhook (lire : Skyhook attaque Google ), tandis que Skype sur Android est réservé à Verizon aux Etats-Unis. Une liberté toute relative, donc.

Search Engine Land via Electronista

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