Pour tester le réseau de Free Mobile, l'ARCEP a utilisé un seul téléphone, comme elle le fait depuis plusieurs années et pour tous les réseaux. Ce n'est pas suffisant pour ces syndicats toutefois : il faudrait utiliser un "hérisson", c'est-à-dire plusieurs téléphones qui tentent de se connecter en même temps à une antenne.
Contestant la méthode de l'ARCEP, ils contestent aussi logiquement les résultats présentés hier et restent campés sur leur position : Free Mobile n'assure pas son rôle d'opérateur selon ces syndicats.
On en saura peut-être plus avec la publication d'une autre enquête, menée cette fois par l'Agence Nationale des Fréquences (Anfr). Cette dernière aura notamment un avantage : connaître la part de trafic Internet qui passe par les antennes de Free Mobile et celle qui emprunte le réseau d'Orange.
[Via : Clubic]