Malgré les démentis assez mous de HP sur le sujet, les rumeurs concernant une vente de webOS repartent de plus belle. La société américaine aurait pris conseil auprès de Bank of America Merrill Lynch. La question est simple : faut-il garder la division webOS ou la céder au plus offrant ?
Reuters qui tient l’information de quatre personnes différentes, laisse entendre que HP pourrait vendre sa division pour quelques centaines de millions de dollars. La liste des sociétés potentiellement intéressées ne cesse de s’allonger, mais personne à ce jour n’a fait d’offre concrète semble-t-il. Parmi les prétendants, on trouve HTC, Samsung, Amazon, Facebook, Intel, IBM ou encore RIM.
Un nouveau candidat vient de faire son apparition dans cette fameuse liste, il s’agit d’Oracle qui aurait manifesté un certain intérêt, et ce pour deux raisons. Le rachat de Palm par HP pour 1,2 milliard de dollars a été effectué lorsque Mark Hurd était encore à la tête du géant informatique. Depuis, il a rejoint Oracle. D’autre part, Oracle mène une guerre juridique sans merci avec Google au sujet d’Android. Un rachat de webOS impliquerait l’acquisition de brevets sensibles qui permettrait sans doute à la firme de Larry Ellison de renforcer sa position face à Google.
En attendant, le webOS Internal group a publié un document assez intéressant qui montre l’évolution de la base utilisateurs webOS.
À ce jour, elle recense environ 4,2 millions d’utilisateurs. L’augmentation est assez constante depuis 2009, même si on constate une légère accélération lors de la commercialisation de ses smartphones webOS chez AT&T et quand HP s’est mise à brader les TouchPad.
Pour parvenir à ces estimations, le webOS Internal group se base sur le numéro associé au profil que les utilisateurs doivent créer lorsqu’ils achètent un produit webOS. Ce procédé n’est pas 100 % fiable, car une personne peut entre temps revendre son appareil ou encore se servir du même profil sur plusieurs terminaux, mais il donne une idée de la taille du village “webOS”, qui fait pale figure face aux centaines de milliers d’activations quotidiennes chez iOS ou Android.