Spécialiste de la gestion de bases de données, Oracle est parfaitement étranger au marché du grand public et à celui de la téléphonie : une acquisition aurait été un moyen d'acquérir ces compétences. RIM, société sans doute assez proche d'Oracle dans son cœur de métier, aurait été à l'époque considéré comme trop cher. Palm a quant à elle été achetée par HP, qui s'est depuis retiré du marché. Oracle aurait aussi réfléchi à un partenariat, notamment avec… des fabricants de smartphones sous Android, dont Samsung.
Le juge en charge du dossier a tenu à préciser que ce procès ne devait pas se transformer en bataille « Java contre Android. » Larry Ellison a pourtant été fidèle à sa réputation et a adopté une stratégie très agressive, indiquant qu'il a tenté à de multiples reprises de convaincre Eric Schmidt et Larry Page d'adopter une version de Java « compatible avec la version standard ». Larry Page, le CEO de Google, a d'ailleurs confirmé que sa société avait bel et bien envisagé la possibilité de licencier Java. Avant de finalement travailler sur sa propre version, au cœur de cette bataille de propriété intellectuelle (lire toute l'actualité de l'affaire Oracle v Google).