Les forfaits mobiles sont désormais bon marché en France grâce à d’importantes baisses au cours des dernières années, mais ce n’est plus vraiment le cas dès lors que l’on passe la frontière. Même s’ils ont aussi diminué, les prix en itinérance restent très élevés en moyenne et il n’est pas rare de devoir payer plusieurs dizaines d’euros pour quelques minutes d’accès à internet, ou une conversation un peu longue.

Sur ce point encore, Free Mobile semble faire bouger les lignes. L’opérateur de Xavier Niel offre un accès sans surcoût dans un nombre toujours croissant de pays : après le Portugal et les Antilles, c’est au tour de l’Italie de bénéficier de la même offre (lire : Free Mobile : le roaming en Italie désormais inclus). Orange n’a manifestement pas envie de se laisser dépasser par son concurrent et Stéphane Richard entend reprendre l’avantage sur l’internet mobile en itinérance.

C’est à l’occasion d’une réunion interne que Stéphane Richard, PDG de l’opérateur, a donné quelques informations sur la stratégie de son entreprise concernant l’itinérance. Jusque-là, Orange s’était plutôt battu contre une démocratisation des tarifs, mais l’opérateur semble plutôt la voir comme une opportunité dorénavant.

On a peu de détails sur le contenu concret des offres d’Orange, mais Stéphane Richard a toutefois indiqué : « Orange sera le premier opérateur à proposer le trafic inclus dans tous les pays européens où il est présent ». Inutile de s’emballer toutefois, on imagine que seuls les forfaits les plus chers bénéficieront de l’itinérance sans frais supplémentaire dans les pays où l’opérateur propose ses offres. Une alliance avec Deutsche Telekom est envisagée par l’opérateur historique : si elle aboutissait, les clients pourraient utiliser leur téléphone dans un très grand nombre de pays.

En attendant de connaître les tarifs exacts des futures offres Orange, on peut saluer l’effort promis par l’opérateur et noter qu’il offre déjà souvent les meilleurs tarifs, notamment avec son option Pass Go Europe qui offre 400 Mo de data à utiliser sur sept jours pour 20 € par mois. Comme on peut le constater, la marge de progrès est encore grande…

[Via : La Tribune]