Obi : la gamme de smartphones à bas prix de John Sculley

Mickaël Bazoge |

John Sculley, l’homme qui a préféré changer le monde chez Apple plutôt que de vendre de l’eau sucrée, est de retour sur le devant de la scène au travers d’Obi Worldphone, un nouveau fabricant de smartphones dont la vocation est simple : équiper les consommateurs près de leurs sous avec des produits certes abordables, mais qui n’ont pas oublié d’être performants et jolis.

Deux terminaux sont d’ores et déjà dans les tuyaux : le SF1, un smartphone 4G doté d’un écran de 5 pouces (1 080 x 1 920) qui sera commercialisé à partir de 199 $, et le SJ1.5, un terminal 3G de 5 pouces également (720 x 1 280) à 129 $. Les deux appareils sont prévus pour le mois d’octobre, avec un objectif de distribution dans 50 pays d’ici 2017.

La « patte » de Sculley a été de demander à Ammunition de concevoir le design de ces smartphones ; le studio de design avait déjà imaginé le PowerBook et le Newton, et conçu le design des premiers casques Beats. L’aspect du SJ1.5 est le plus singulier des deux appareils, puisqu’il est plat sur sa tranche supérieure, mais arrondi sur la tranche inférieure.

Le SF1.

En termes d’équipement, le SF1 embarque un processeur Snapdragon 615, de 2 à 3 Go de RAM suivant le choix du stockage (16 ou 32), un slot microSD, un appareil photo Sony de 13 mégapixels au dos et un capteur à égoportraits de 5 mégapixels. On y trouvera également un son Dolby 7.1 et une batterie de 3 000 mAh. La fiche technique du SJ1.5 est plus mince, on y trouve ainsi un processeur MediaTek MT6580 quatre cœurs à 1,3 GHz, 1 Go de RAM, 16 Go de stockage, un APN de 8 mégapixels. Les deux terminaux proposent un slot pour deux cartes SIM.

Le SJ1.5.

Le système d’exploitation est en revanche le même quel que soit le modèle : Android, sur lequel une surcouche a été appliquée. Baptisée Lifespeed, celle-ci comprend surtout un écran de verrouillage et des fonds d’écran. Mais Obi promet d’améliorer cette interface à l’avenir avec de nouvelles fonctions.

Difficile de dire si ces terminaux rencontreront le succès face à une concurrence chinoise en grande forme qui laboure le même marché de l’entrée/milieu de gamme.

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