Souvent pointée du doigt, les jeux vidéo se trainent une mauvaise réputation. Ils seraient mauvais pour la santé, addictifs, ou encore violents… La dépendance aux jeux vidéo a récemment été listée dans la catégorie des troubles mentaux par l'Organisation mondiale de la santé.

Pourtant, face au coronavirus, l'OMS et les plus grands éditeurs de jeux vidéo semblent avoir une mission commune : vous faire rester chez vous et limiter la propagation de la pandémie.

C'est Activision Blizzard (Call of Duty) et Zynga qui ont donné le coup d'envoi de l'initiative intitulée #PlayApartTogether, comprenez : « jouons ensemble, mais à distance ». Les éditeurs invitent à jouer aux jeux vidéo et ainsi rester chez soi pour espérer « aplanir la courbe et sauver des vies ».

Cette initiative est une aubaine pour l'agence spécialisée des Nations Unies. En effet, les participants au #PlayApartTogether s'engagent à diffuser des messages rappelant les gestes barrières mis en place par l'OMS. Les joueurs seront ainsi encouragés à adopter de meilleures pratiques d'hygiène afin de limiter la propagation.

C'est l'occasion pour l'Organisation mondiale de la santé «d'atteindre des millions de personnes avec des messages importants pour aider à prévenir la propagation du COVID-19 », a déclaré Ray Chambers, ambassadeur de l'OMS.

De nombreux autres éditeurs ont rejoint le mouvement à l'image de Riot Games (League of Legends), Kabam, Snap Games, SciPlay, mais également des services de streaming de vidéo de jeux tels que Twitch et YouTube Gaming. Ensemble, ils prévoient d'organiser des événements spéciaux, proposer des activités exclusives et offrir des tas de récompenses.

De plus, les joueurs peuvent profiter du confinement pour s'initier au développement. Pour ce faire, Unity met à disposition gratuitement trois mois de sa plateforme de développement de jeux, Unity Learn Premium. De même, Riot Games propose un accès gratuit à son programme de conception de jeux à destination des collégiens et des lycéens.