Scrivener se montre enfin sur l’iPad

Nicolas Furno |

Dire que l’attente a été longue tient du doux euphémisme à ce stade : prévue dès 2010, la version mobile de Scrivener a été repoussée au fil des années, si bien qu’on a cru qu’elle n’arriverait jamais. Mais en début d’année, le créateur de ce logiciel de rédaction dédié aux écrits longs a annoncé une bêta imminente. Quelques mois plus tard, il revient aux nouvelles, cette fois avec une vidéo qui présente l’interface et quelques fonctions et même une date de sortie !

D’après ce que l’on peut voir avec cette vidéo, Scrivener iOS promet d’être très complet et un outil bien pratique pour les auteurs mobiles. On retrouve tous les points forts de l’application originale, y compris le découpage du texte en passages que l’on peut réordonner facilement, les fonctions de recherche intégrées et bien sûr l’export final dans plusieurs formats. Cette déclinaison mobile ne sera pas aussi complète que les versions pour ordinateurs, il manquera notamment la création des ePub qui devra se faire sur un Mac ou un PC.

Sauf problème de dernière minute avec la validation de l’App Store, Scrivener iOS sortira d’ici la fin du mois de juillet et elle coûtera 20 €. Elle sera adaptée à tous les appareils iOS, des iPhone aux gros iPad, et elle synchronisera ses données avec le logiciel sur macOS et Windows grâce à Dropbox. Ce sera la seule option automatique, mais on pourra toujours passer par iTunes pour transférer des projets, si on préfère. Pourquoi pas iCloud ? Cet article de blog détaille les raisons techniques, mais disons simplement que la solution d’Apple ne convient pas aux projets générés par Scrivener, des paquets composés de centaines, voire de milliers de fichiers.

Pour limiter les problèmes, la synchronisation devra être activée manuellement dans la première version. Les développeurs de Scrivener ont fait ce choix par sécurité, l’idée étant qu’on ne synchronisera rien pendant une édition, mais après un changement. Les premiers retours semblent satisfaits de cette solution, reste à voir ce que cela donnera à l’usage. Réponse dans un mois si tout va bien !

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