Candy Crush : 500 millions de téléchargements en un an

Nicolas Furno |

Souvent décrié, Candy Crush Saga [1.19.0 – US – Gratuit (achats in-app) – iPhone/iPad – 45,7 Mo – King.com Limited] confirme son incroyable succès. Lancé à l’origine sur Facebook au printemps 2012, il est sorti sur iOS et Android à la fin de la même année. Un an après, on voit le jeu sur tous les smartphones que l’on croise, et pour cause : il a dépassé les 500 millions de téléchargements.

En tout, plus de 150 milliards de parties ont été jouées dans le monde. Un succès incroyable qui s’explique par l’irrésistible attractivité du jeu : Candy Crush compte actuellement pas moins de 455 niveaux et ses concepteurs en ajoutent constamment pour éviter que vous en fassiez le tour. Facile au début, le jeu se corse rapidement et il paraît d’ailleurs que c’est le niveau 65 qui donne le plus de fil à retordre. Les règles de base sont pourtant très simples — associer trois éléments identiques pour les éliminer —, mais l’éditeur regorge d’idées pour renouveler le genre à chaque niveau.

À gauche, un petit aperçu des centaines de niveaux proposés ; à droite, une partie en cours.

Clairement inspiré par Bejeweled, cette évolution constante des règles est d’ailleurs la principale différence entre les deux titres. Candy Crush sait surprendre en ajoutant des éléments spéciaux au fil des niveaux et en variant les objectifs. Le joueur ne s’ennuie jamais vraiment et a même l’impression de changer de jeu entre deux parties.

Jeu freemium par nature, Candy Crush ne manque d’arguments pour faire payer les joueurs et cela se voit. Régulièrement, vous atteignez un péage qui oblige soit à payer directement pour continuer, soit à faire appel à vos amis Facebook. De même, si vous perdez cinq parties, vous devez attendre vingt minutes, payer ou demander de l’aide à vos amis.

Utiliser le réseau social est indispensable pour avancer sans payer, mais la tentation des achats in-app est forte. L’éditeur indique toutefois que 60 % des joueurs qui ont terminé tous les niveaux n’ont jamais payé. Les autres suffisent manifestement à financer le jeu : on n’est pas trop inquiets pour les créateurs de Candy Crush.

[Via : TUAW]

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