Google adopte une nouvelle stratégie avec Android, qui équivaut ni plus ni moins qu'à sa privatisation, avec comme objectif de mieux concurrencer Apple et l'App Store. Cette approche passe par une unification visuelle et fonctionnelle des différents services : l'Android Market et les différentes boutiques de contenus sont passés sous la bannière de Google Play. L'utilisation de Wallet est un pas de plus dans cette direction.
Évidemment, cette décision ne manquera pas de provoquer les cris d'orfraie des défenseurs les plus acharnés de la « liberté » d'Android, qui oublient trop vite que cette liberté s'arrête dès que l'OS de Google passe dans les mains d'un fabricant ou d'un opérateur. À la décharge de Google cependant, il faut avouer que l'unification de son offre de contenus lui offre plus de clarté, et que Google Wallet, à l'instar du compte iTunes Store, est une solution pratique, efficace, et sécurisée.
Reste que ce système est peu utilisé, et ne fait que rappeler la tendance qu'a Google ces derniers mois à toujours plus fortement intégrer ses produits (Google Plus, Wallet), même s'il faut pour ce faire écorner le fameux « Don't be evil ».