En 2019, watchOS distancera encore Android Wear

Florian Innocente |

Qui seront les champions des bracelets et montres connectés à l'horizon 2019 ? IDC s'est risqué à prédire la place des uns et des autres et leurs parts de marché respectives. Estimations délicates car ce segment s'est renouvelé avec l'entrée en lice de nouveaux acteurs, système et produits.

Premier élément, tout comme on a vu les smartphones monter en puissance face aux feature phones, les montres connectées du type Apple Watch, Moto 360, Pebble ou Gear S vont finir par prendre le pas sur les bracelets connectés plus basiques. Autour de 2018, les ventes de montres, toujours plus sophistiquées, dépasseraient celles des bracelets.

watchOS, Android Wear, Pebble OS, Tizen… il y a un match des OS de montres comme il y en a un dans les téléphones. IDC crédite Apple de 58,3 % de part de marché en 2015 avec 13,9 millions de montres vendues. Android suit à bonne distance avec 17,4% de parts de marché et 4,1 millions de montres. Pebble OS est troisième avec 2,1 millions d'unité et 8,7 % du marché.

Dans quatre ans, l'avance d'Apple se sera réduite mais watchOS restera tout de même la principale plateforme du secteur avec 47,4% de part de marché pour 40,3 millions d'Apple Watch.

Android Wear grimperait à 38,4 % avec 32,6 millions de montres et Pebble cèdera sa place à des OS propriétaires pour des fabricants qui ne veulent pas aller sur Android.

Tizen, le système prisé aujourd'hui par Samsung pour ses objets connectés, restera confidentiel, logé derrière même Pebble, avec 2,2 % de parts de marché et 1,8 millions d'unités vendues. Cela semble étonnant mais Pebble peut s'appuyer sur une clientèle de passionnés. Enfin, Microsoft n'est nulle part présent dans ce tableau puisqu'il est virtuellement absent de ce marché malgré son bracelet Band. Qu'en sera-t-il vraiment dans quelques années ?

La tendance serait ainsi de revoir le même scénario des smartphones se rejouer avec les montres. Une domination d'Apple qui irait en s'érodant au profit d'Android. On a vu toutefois que cela n'était qu'une lecture tronquée de la situation : aujourd'hui iOS n'est plus le premier OS mobile en termes de volume mais il l'est, et de loin, en termes de bénéfices pour son géniteur.

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