À sa sortie, iMessage innovait par sa capacité à remplacer les SMS par des échanges de texte gratuits, depuis et entre tous les appareils vendus par Apple. Mais cinq ans plus tard, le service n’a pas vraiment changé, alors que tout le monde propose désormais des services de messagerie instantanée, souvent bien plus évolués. Google l’a encore prouvé en présentant Allo lors de la Google I/O, un nouveau concurrent qui exploite toute la puissance du moteur de recherche.

Fort de ce constat, Andre Plaut a rassemblé quelques propositions pour améliorer iMessage. Son objectif est de rester dans ce qu’Apple pourrait proposer dès le mois de juin, pour une sortie à l’automne, avec iOS 10. Rien de farfelu donc, mais plusieurs idées assez simples à mettre en place, à commencer par un bouton dédié à l’insertion de tout contenu au-delà du texte.

Actuellement, iMessage entoure le champ de texte de deux icônes : une à gauche pour envoyer photos et vidéos, et l’autre à droite pour envoyer des enregistrements audio. Ce concept propose de les remplacer par une seule icône générique qui affiche ensuite un petit menu avec toutes les options proposées. Par ailleurs, c’est une idée que l’on a déjà croisée à plusieurs reprises, mais qui aurait tout son sens : on pourrait avoir des aperçus, non seulement pour les images, mais aussi pour la musique, des liens ou encore un rendez-vous.

Puisque l’on évoque des aperçus enrichis, iMessage pourrait aussi offrir la possibilité de formater le texte. Ne serait-ce que pour ajouter du gras ou de l’italique sur quelques mots, et ainsi enrichir la conversation.

Enfin, le concept imagine un système de paiement entre individus, basé sur Apple Pay. Baptisé Apple Pay Cash, ce service prendrait la forme d’un compte à créditer depuis sa banque et d’une carte de paiement virtuelle, mais il serait aussi parfaitement intégré à iMessage. En quelques secondes, on pourrait saisir une somme à envoyer et confirmer le transfert en utilisant Touch ID.

Au-delà de ces idées, Andre Plaut souhaite aussi qu’Apple ouvre la plateforme aux développeurs, afin que ces derniers l’enrichissent de robots chargés d’aider l’utilisateur. On pourrait, par exemple, obtenir la météo ou un itinéraire, directement depuis la conversation. C’est exactement ce que propose Allo, le nouveau service de Google.