ReMarkable : deuxième essai pour la tablette à encre électronique

Anthony Nelzin-Santos |

Vous rêvez toujours d'une grande tablette à encre électronique, un mélange d'iPad et de Kindle, accompagnée d'un stylet ?1 Puisque Sony réserve ses tablettes DPT aux professionnels, et que les tablettes Boox et leurs clones représentent le pire de l'assemblage hasardeux de composants off the shelf, il ne vous reste guère que ReMarkable. Qui espère prolonger le fantasme avec une deuxième génération de sa « tablette papier ».

ReMarkable 2. Image ReMarkable.

Sans connaitre le même succès que l'iPad, la tablette ReMarkable s'est creusée une petite niche auprès d'un public de passionnés, et bien sûr dans quelques entreprises. Elle a toutefois souffert d'un système instable et d'une interface complexe, deux points résolus ces dernières semaines, avec une mise à jour majeure. Ne restait que l'écueil tarifaire — la ReMarkable vaut 499 €.

À ce prix, elle en fait beaucoup moins qu'un simple iPad, qui vaut une dizaine d'euros de moins avec son Pencil. La ReMarkable n'est pas un ordinateur déguisé en tablette, mais un bloc de « papier électronique », ce vieux rêve des années 70 aujourd'hui réalisable. Elle ne possède que trois « apps » : un bloc-notes avec un mécanisme de reconnaissance des caractères et un système de synchronisation dans le nuage, une liseuse de documents PDF, et une liseuse de livres ePub.

Image ReMarkable.

L'intérêt ? Son écran de 10,3" « que l'on croirait être du papier », qui utilise la technologie d'affichage eInk Carta pour atteindre une résolution de 226 ppp, mais aussi et surtout la technologie propriétaire Canvas pour offrir une latence infime. Nous sommes actuellement en train de tester la première génération, et nous pouvons confirmer que la latence est incroyablement faible non seulement pour un écran eInk, mais pour un écran tout court.

La ReMarkable 2 reprend la même technologie, encore améliorée pour réduire la latence à 21 ms, deux fois moins qu'avant. La texture de l'écran et le matériau de la pointe du stylet renforcent l'impression tactile, et surtout sonore, d'écrire sur du papier. Et la recharge s'effectue maintenant par le biais d'un port USB-C. Avec son apparence indubitablement plus élégante et son épaisseur réduite à 4,7 mm, la ReMarkable 2 se targue d'être « la tablette la plus fine du monde ».

Image ReMarkable.

Mais son meilleur argument est encore son prix. Malgré son nouveau système qui intègre un système de « lecture différée » semblable à Instapaper, malgré son nouveau processeur bicœur, la ReMarkable 2 vaut 100 € de moins que sa prédécesseure. Pendant la période de précommandes, qui durera jusqu'au mois de juin, ReMarkable offre le stylet et la housse de protection, mais aussi les frais de port.


  1. Moi aussi.  ↩

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