Archos cherche sa voie

Florian Innocente |

Où va donc Archos ? C'est la question posée par Pierre Lecourt sur MiniMachines. Raison de cette interrogation à propos du fabricant français, sa récente stratégie consistant à rebaptiser des tablettes conçues et fabriquées en Asie pour tenter de rester dans la course face aux modèles pas chers de type Nexus.

Car la précédente politique d'Archos, consistant à se positionner sur l'entrée de gamme tandis que les grosses marques occupaient sans partage le milieu/haut de gamme avec de confortables marges, s'est heurté à l'arrivée d'acteurs comme Google, capable de vendre de bonnes tablettes à prix coûtant.

D'où une certaine agitation chez Archos qui, d'un côté, remplit son catalogue de tablettes Titanium et Platinum de très bonne facture, mais vendues en marque blanche par des fabricants asiatiques et de l'autre des produits plus originaux comme la console de jeux portable Android, le boîtier TV Connect pour la télévision et l'on pourrait ajouter le nouveau clavier pour iPad estampillé "Archos Design".

Des tablettes qui vont inévitablement finir par se frotter à celles vendues par la grande distribution qui se fournit auprès des mêmes bonnes adresses en Asie. Une grande distribution qui n'aura aucun autre objectif que de s'en servir comme produits d'appels à prix cassés pour faire venir le client avec son chariot…

« Ne pas s’enfermer dans la distribution de produits asiatiques tous azimuts est donc la meilleure voie à suivre. Le risque est grand pour Archos, qui pourrait être propulsé dans cette voie par les appétits de ses actionnaires : Les gammes Titanium et Platinum devraient bien se vendre et comme décrit plus haut, rapporter de l’argent frais à la marque.

Archos aura plusieurs solutions si les ventes de ces gammes explosent : l’injecter en Recherche et Développement pour compter sur le long terme ce qui ne ferait pas forcément plaisir à ses actionnaires ou recommencer et devenir une de ces nombreuses marques zombies, génératrices de cash, qui font n’importe quoi de leur image. On pense évidemment à Commodore ou Polaroid. »

Le billet complet est à retrouver ici et à relire aussi sur MacG : Archos, les limites du « made in France ».

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