L’iPhone 6 ne fait pas DAS miracles

Anthony Nelzin-Santos |

En téléphonie, le débit d’absorption spécifique (DAS) est une mesure indicative de la quantité d’énergie véhiculée par les ondes électromagnétiques émises vers l’utilisateur par un téléphone portable fonctionnant à pleine puissance, dans les conditions les plus dégradées. Le DAS de l’iPhone 6, 0,972 W/kg, est très similaire à celui de l’iPhone 5s ; le DAS de l’iPhone 6 Plus, 0,907 W/kg, est l’un des plus bas depuis que l’iPhone possède une antenne externe.

Les effets des ondes électromagnétiques sur le corps humain ne sont pas bien connus, mais le principe de précaution dicte une limite légale d’exposition. Aux États-Unis, elle est fixée à 1,6 W/kg sur 1 gramme de tissu humain, alors que dans l’Union européenne, elle est fixée à 2 W/kg sur 10 grammes de tissu. Plus le DAS est bas, plus les éventuels effets sur la santé sont réduits.

Les iPhone n’ont jamais eu un DAS particulièrement élevé, mais ils n’ont jamais eu un DAS particulièrement bas non plus. Ainsi, les Samsung Galaxy S5 et HTC One M8 font bien mieux que l’iPhone 6 Plus avec leur DAS de seulement 0,562 et 0,419 W/kg. L’iPhone 6 est quant à lui dans la bonne moyenne, avec un DAS similaire à celui du Galaxy S5 mini (0,968 W/kg) et sensiblement inférieur à celui du HTC One mini 2 (1,46 W/kg).

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