Le FBI demande de nouveau à Apple de déverrouiller des iPhone

Mickaël Bazoge |

Le FBI a demandé l'aide d'Apple pour déverrouiller deux iPhone qui auraient appartenu à Mohammed Saeed Alshamrani, accusé d'avoir tué trois personnes durant une fusillade le mois dernier sur la base militaire de Pensacola, en Floride (le tireur est mort). Les enquêteurs ont obtenu la permission de fouiller dans le contenu des smartphones, mais les appareils — dont on ignore la génération — sont verrouillés. Le Bureau tente de « deviner » les mots de passe, mais sans succès. D'où ce courrier envoyé par le FBI à Katherine Adams, directrice juridique d'Apple, pour demander un coup de main qui n'est pas garanti.

« Nous avons le plus grand respect pour les forces de l'ordre et nous avons toujours coopéré afin de les aider dans leurs enquêtes », indique Apple auprès de NBC. « Quand le FBI nous a demandé des informations liées à ce cas le mois dernier, nous leur avons transmis toutes les données en notre possession, et nous continuerons à les aider avec les données disponibles ».

Apple peut effectivement avoir accès aux données stockées dans le nuage d'iCloud. Mais le constructeur ne peut pas déverrouiller d'iPhone (il ne le veut pas non plus), ce qui avait été au cœur de la controverse de San Bernardino au début de l'année 2016. Pour parvenir à ses fins, les enquêteurs avaient fini par faire appel à un tiers, on avait soupçonné Cellebrite.

Pour ce nouveau dossier de Pensacola, le FBI a d'ailleurs indiqué qu'il avait contacté des experts de pays étrangers et activé des contacts qui pourraient bien être les mêmes que ceux de San Bernardino.

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