Comme chaque mois, la régie publicitaire AdMob livre sa fournée de statistiques sur le marché de la téléphonie mobile. Le premier enseignement de cette édition de novembre est la très forte croissance de l'iPhone OS sur le marché international. Ainsi, 54 % des requêtes générées par les smartphones sur le réseau d'AdMob ont été effectuée depuis un iPhone ou un iPod touch, contre 39 % en janvier. On se rappellera de pondérer les résultats, AdMob étant plus présent sur l'iPhone OS que sur les autres plateformes, étant notamment présent dans de nombreuses applications de l'App Store.

C'est au Japon que la croissance de l'iPhone OS est la plus forte, à tel point que l'iPhone représente désormais 46,1 % du marché des smartphones au pays du Soleil levant (lire : L'iPhone : 46,1 % de part de marché au Japon). Si la croissance de l'iPhone OS ralentit aux Etats-Unis et au Canada, certainement parce que la base installée d'iPhone commence à être conséquente, elle explose en France, où l'iPhone est disponible chez les trois opérateurs majeurs. Les Etats-Unis ne représentent plus que 50 % des requêtes effectuées depuis iPhone OS, talonnés par le Royaume-Uni et la France.

En novembre, l'iPhone représentait 71 % des utilisations d'iPhone OS, contre 29 % pour l'iPod touch. Le baladeur musical tactile est le périphérique non-téléphone le plus employé en usage WiFi sur le réseau AdMob, loin devant les consoles de jeu. Un peu plus d'un tiers des connexions de l'iPhone sont réalisés via WiFi, là encore loin devant l'usage fait de cette norme par ses concurrents (10 % sur Android).

Android, l'OS de Google, à qui appartient AdMob désormais, continue sa progression, à la faveur de la multiplication du nombre de téléphones disponibles sous Android. C'est désormais près du tiers des connexions à AdMob qui sont effectuées depuis Android. Si le HTC Dream reste indétronable, le Motorola Droid s'est directement classé en deuxième position des smartphones Android, notamment grâce à une campagne publicitaire très agressive. Mais pour le moment, le phénomène Android semble se limiter aux Etats-Unis : 88 % des requêtes sous Android en proviennent (lire : Android : un échec en Europe pour IDC).