Face à iMessage ou WhatsApp, le SMS recule

Anthony Nelzin-Santos |

Pour la première fois, le nombre de SMS échangés aux États-Unis a reculé : au troisième trimestre 2012, les Américains possédant un téléphone ont envoyé en moyenne 678 textos par mois, contre 696 messages mensuels au deuxième trimestre. Les États-Unis rejoignent ainsi la liste déjà longue de pays dans lesquels la croissance du SMS au mieux cale, au pire est négative.

Un déclin qui doit certes se confirmer, mais qui peut sans doute s'expliquer par la croissance continue du smartphone, qui représente désormais la moitié des ventes de téléphones. Des appareils sur lesquels on utilise iMessage, WhatsApp, la messagerie Facebook, pourquoi pas Twitter, mais en tout cas de moins en moins le traditionnel SMS. La France ne fait pas exception : le « trafic [sic] SMS mensuel moyen » est passé de 224 messages au deuxième trimestre à 213 au troisième selon l'Arcep.

Les opérateurs sont les grands perdants de l'affaire : le SMS est un produit extraordinairement rentable, dont le bit est facturé 81 millions de fois plus cher qu'un bit transité par ADSL ! Les fabricants et fournisseurs de services, eux, renforcent leurs écosystèmes grâce à la pression sociale : les utilisateurs d'aujourd'hui attirent ceux de demain, qui ne veulent pas perdre le contact avec leurs amis…

[Via Bits Blog]

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