iPhone 4 : conçu pour faire acheter l'iPod nano ?

Anthony Nelzin-Santos |

L'analyse de Pete Mortensen de Cult of Mac n'est pas inintéressante : la fragilité apparente de l'iPhone 4 est faite pour redynamiser l'iPod.

Tous les concurrents d'Apple ont essayé, tous s'y sont cassés les dents : aucun n'a réussi à créer un iPod-killer. C'est la firme de Cupertino elle-même qui l'a conçu : en trois ans, l'iPhone a pris la place de l'iPod en terme d'image, de chiffre d'affaires et de croissance (lire : iPod : la fin d'une ère).

Mais l'iPod n'est peut-être pas encore mort, du moins une partie de la gamme iPod : si le classic est condamné à terme, le shuffle se vend très bien malgré sa discrétion, et le nano reste le cœur de la gamme, surtout depuis qu'il s'est diversifié avec l'intégration d'un capteur photo/vidéo.

Lors de la présentation de l'iPhone 4, Steve Jobs l'a comparé à un appareil Leica : Apple veut positionner son iPhone 4 un cran au-dessus, comme un produit luxueux à la raréfaction organisées par une gestion des stocks ni désastreuse ni naïve, mais calculée. L'utilisateur doit avoir un sentiment de fragilité apparente en tenant cet iPhone 4 (lire : Test de l'iPhone 4).

Une fragilité apparente grandement exagérée, même si l'iPhone 4 peut évidemment casser. Mais l'iPod nano, compact et en aluminium, apparaît beaucoup plus solide, et se fait le compagnon des ados… ou des coureurs du dimanche. L'iPhone 4 est compatible Nike+, mais on imagine mal courir avec, alors que jogger avec un iPod nano est devenu commun.

Lors de la présentation de l'iPhone EDGE, Steve Jobs avait justifié son tarif en expliquant qu'il était moins cher qu'un smartphone et un iPod nano, en combinant les deux. Avec l'iPhone 4, Apple pourrait bien avoir envie de nous faire acheter les deux à nouveau.

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