Alors que le directeur commercial d'Apple France doit rencontrer aujourd'hui le Secrétaire d'Etat au Commerce (voir notre article : Le Ministre du Commerce convoque un responsable d'Apple France), la société californienne a publié un communiqué de presse sur l'épineuse question des iPhone dont l'écran se fissurerait spontanément.

«À ce jour, il n'y a aucun incident avéré qui serait dû à la surchauffe de la batterie de l'iPhone 3GS, et ceux sur lesquels nous enquêtons se comptent sur les doigts de la main», indique Apple, qui ajoute «Dans tous les cas que nous avons examinés à ce jour, les fissures sont liées à une pression externe exercée sur l'iPhone.»

Mauvaise utilisation, chocs, chutes, ou autres, impossible à dire, toujours est-il que selon Apple la cause serait externe à l'appareil. Voilà qui en dit un peu plus et qui, espérons-le, atténuera le vent de panique qui a soufflé sur la sphère médiatique française depuis quelques jours, au regard de la couverture que les quelques cas répertoriés auront suscitée.

[mise à jour] Hervé Novelli a rencontré Michel Coulomb et corrobore le communiqué d'Apple : «Les premiers résultats démontrent, selon la direction d'Apple, que les iPhones endommagés ne l'ont pas été par une défectuosité des batteries (entraînant) une explosion, mais les premiers tests montrent qu'il y a eu un choc préalable qui explique la brisure des écrans des iPhones». Interrogé quant à la responsabilité des utilisateurs, il déclare qu'il est «trop tôt pour incriminer quiconque». Petit détail supplémentaire, 3 iPhone ont été analysés aux USA par un laboratoire indépendant. Concernant le premier cas recensé en France, un jeune homme de 18 dont l'œil aurait été touché par un éclat d'écran, «La personne propriétaire ne souhaite pas rendre l'iPhone à la direction d'Apple pour que celle-ci se livre aux tests», a dit le Ministre.

«Nous avons convenu avec la direction d'Apple qu'ils nous tiennent parfaitement au courant, en temps réel dans les heures et dans les jours qui viennent, des résultats des autres tests. Il n'y a pas lieu aujourd'hui de polémiquer mais plutôt de répondre aux interrogations des uns et des autres : c'est ce qu'a commencé à faire la direction d'Apple et je l'en remercie», a-t-il ajouté.