Le lecteur d'empreintes de l'HTC One max n'emballe pas les testeurs

Florian Innocente |


HTC One max et HTC One

Equipés du HTC One max depuis une semaine, quelques sites américains ont publié leurs tests et décrit en particulier son lecteur d’empreintes. HTC a développé son système en parallèle à Apple, mais le résultat n’est pas du même niveau. Le max sera en vente en France le mois prochain à 699€.

Android Central résume les choses en une phrase « On peut supposer que la majorité des propriétaires de One max vont essayer le scanner d’empreintes une fois, avant de le désactiver et le laisser complètement de côté ».

Ce capteur ressemble à ceux que l’on a vus par le passé sur des terminaux comme l’Atrix de Motorola ou des portables informatiques. Il faut glisser le doigt verticalement et bien à plat pour déclencher la lecture, à l’inverse du modèle d’Apple qui se contente d’un contact avec le doigt et selon plusieurs orientations. Ce scanner est aussi visible en tant que tel sur le téléphone alors qu’Apple l’a en quelque sorte rendu invisible en le fusionnant dans le bouton Home.

HTC a placé son capteur au dos de l’appareil. Ce n’est pas le pire des emplacements puisqu’on peut l’atteindre avec le doigt lorsqu’on saisit le One max à pleine main.

Trois doigts peuvent être enregistrés mais, remarque encore Android Central, la largeur du One max fait qu’il est difficile de toucher le capteur (et moins encore de glisser) avec n’importe lequel de ces trois doigts. Surtout si l’on tente cette action avec une seule main. En outre, terminal posé à plat, si l’on veut consulter une notification, et donc déverrouiller l’écran, il faudra soulever l’appareil pour utiliser le capteur. Avec un iPhone 5s il suffira de toucher ou presser le bouton en façade.

The Verge comme Pocket-lint font remarquer qu’en ayant placé le lecteur d’empreintes sous la caméra, lorsqu’on le cherche à l’aveugle, il n’est pas rare de confondre les deux éléments dont le toucher est assez proche et qui ne sont séparés que de 6 mm. Une question d’habitude, tempère le Pocket-lint.

Le mode de fonctionnement a ses faiblesses aussi, comparé au 5s. Le capteur sert en premier lieu à déverrouiller l’écran, mais il faudra d’abord allumer celui-ci avec le bouton latéral. Puis glisser son doigt sur le lecteur d’empreintes. Une manipulation en deux temps plus contraignante que sur l’iPhone où, écran éteint, on se contente de presser le bouton Home ce qui a pour effet, simultanément, de lancer la lecture de votre doigt. « Tout l’intérêt de ces capteurs d’empreintes est d’accélérer le processus de sécurité, pas de le rendre plus pointilleux, et c’est exactement sur cela que le HTC One max échoue » écrit The Verge.

Lequel de site, regrette aussi que la fonction de lancement d’une app ne soit pas mieux exploitée. Une fois l’écran déverrouillé, en fonction du doigt utilisé on peut lancer l’ouverture d’une app associée. Mais cette fonction de lanceur est liée à la fonction de déverrouillage. Impossible, durant l’utilisation de la phablette, de lancer une application par ce biais. Et aucun moyen non plus de s’en servir pour s’authentifier sur un App Store comme avec l’iPhone 5s. Chose qui s’avère très pratique au quotidien.

S’agissant de la qualité de la reconnaissance, seul The Verge est sévère, les deux autres sites ont eu des taux de reconnaissance satisfaisants, mais cela pouvait dépendre des personnes.


Le Galaxy Note 3 qui se débrouille pour contenir un stylet, fait presque petit à côté de l’imposant HTC One max

Plus globalement, ce One max n’a pas enchanté ces trois sites. Ils lui reconnaissent des qualités comme son design, la bonne tenue de son écran (un géant de 5,9"), son système sonore, mais sa taille imposante rend même un Galaxy Note 3 compact en comparaison, bien que rapide il n’utilise pas non plus le dernier Snapdragon 800 du moment et il ne diffère pas tant que cela du One qui sera plus pratique pour beaucoup.

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