Apple a expliqué à deux reprises qu'elle avait des problèmes avec la fabrication de l'iPhone 4 blanc, ce qui a entraîné le report de sa commercialisation à un vague « plus tard dans l'année ». Selon Scott Moritz de The Street, la sérigraphie blanche serait moins opaque que la noire, et plus sensible à la « fuite » de la lumière du rétro-éclairage de l'écran.

Le rétro-éclairage d'un écran d'iPhone est assez puissant. Sur un iPhone 3GS, dans le noir, vous constaterez qu'au niveau de la prise Dock, on peut parfois observer la fuite d'un peu de lumière, signe d'un assemblage avec un jeu minime (de l'ordre du dixième de millimètre), mais suffisant.

Le même phénomène se retrouve sur de nombreux appareils à des degrés divers selon les tolérances de fabrication, et l'iPhone 4 n'y échappe pas, mais sa construction occulte presque complètement le problème : les vitres étant plaquées sur le cadre en métal, le jeu est pour ainsi dire inexistant. Mais la peinture de l'iPhone 4 blanc serait pour le moment trop transparente, et la lumière pourrait la passer aussi bien sur la face avant que sur la face arrière, directement à travers le verre, selon les sources de Moritz.

La dernière fois que des sources proches des sous-traitants avaient tenté d'expliquer le problème, on avait entendu parler de problèmes de pureté du blanc, ainsi que de problèmes dans l'épaisseur de la peinture (lire : Retard de l'iPhone 4 blanc : un problème de fabrication). Il se peut qu'il ne s'agisse que de différentes facettes du même problème : appliquer une sérigraphie parfaitement blanche, parfaitement homogène et parfaitement opaque sur du verre, le tout à une cadence très soutenue, se révélerait plus compliqué que prévu. Du moins si Moritz, qui n'a pas toujours été très fiable, a raison.