Le DRM vidéo UltraViolet va se faire porter pâle

Mickaël Bazoge |

UltraViolet va fermer ses portes le 31 juillet. Ce verrou numérique multiplateformes, lancé en 2011 par le consortium Digital Entertainment Content Ecosystem (DECE), permet de profiter d’un film sur tous ses appareils, peu importe le service sur lequel on a acheté le contenu (enfin presque). Ce drôle d’objet interopérable, fruit d’un effort concerté entre les grands studios d’Hollywood et les constructeurs de tout poil, n’a pas connu le succès et c’est encore moins le cas depuis l’avènement des plateformes (légales) de streaming.

Disponible assez discrètement en France depuis la fin de l’année 2013, UltraViolet (UV) a toujours été handicapé par l’absence de Disney, Google, Amazon et d’Apple. Des applications tierces permettent bien de lire le contenu acheté sous la bannière UltraViolet sur les appareils d’Apple, mais la Pomme n’a jamais permis aux films et séries TV vendus sur iTunes d’être interopérables avec les plateformes UV.

Les réfractaires ont préféré s’embarquer dans l’aventure Movies Anywhere, un système concurrent lancé fin 2017 et dont on n’a plus trop de nouvelles depuis et qui se limite aux États-Unis où ce service connait semble-t-il un bon succès. Si d’aventure vous aviez du contenu UltraViolet à votre disposition, le service recommande de se connecter le plus rapidement au compte myuv afin de vérifier les services de détaillants liés à sa bibliothèque UltraViolet.

Passé le 31 juillet, « dans la majorité des cas », les films et séries TV resteront accessibles auprès des services liés à l’ancienne bibliothèque, qui fermera automatiquement à la date fatidique.

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