Sept ans après son lancement, Apple Pay s'est largement imposé face à ses concurrents de Google et Samsung, indique une étude sur les transactions faites aux États-Unis en 2020.

Pulse, un spécialiste des transactions d'argent, systèmes de paiement et distributeurs automatiques, a observé l'évolution d'Apple Pay, de Samsung Pay et de Google Pay entre 2018 et 2020.

Il en ressort une avance nette de la solution d'Apple sur le marché américain. Deux milliards de transactions ont été réalisées avec ces portemonnaies électroniques, une croissance de 51 % sur 2019. Que ce soit dans l'enregistrement de cartes sur son téléphone et dans leur utilisation journalière, Apple s'est imposée et pris 92 % des parts de marché.

Dans l'utilisation de ces moyens de paiement, 57 % des transactions ont été effectuées au travers d'applications — pour des achats intégrés par exemple — et le reste l'a été dans les magasins.

Apple Pay a également pu s'appuyer sur une large acceptation auprès des enseignes. 74 des 100 principaux vendeurs américains acceptent désormais la solution d'Apple, et 65 % des boutiques de détail dans le pays. Enfin, le panier moyen pour ces modes de paiement a augmenté, passant de 15 à 23 $ entre 2019 et 2020.

Au printemps dernier, un sondage de Global Consumer Survey conduit à l'été 2020, plaçait la France en avant-dernière position en Europe pour l'usage du paiement par mobile, avec 9 % des sondés, loin derrière les champions que sont les Polonais (31 %) et les Suédois (29 %).

Une étude similaire, datée de mars 2020, plaçait Apple Pay en tête des moyens de paiement utilisés en France (41 %) devant Google Pay (35 %) et Paylib (28 %).

De son côté, le Groupement des cartes bancaires CB a établi qu'en 2020 le paiement sans contact avait représenté 47 % des paiements par carte alors qu'il tournait plutôt autour du tiers durant l'année précédente. La pandémie ayant boosté cet usage. Ce bilan ne détaillait toutefois pas la part des porte-monnaie électroniques.