Free Mobile s'auto-congratule de sa couverture 3G

Mickaël Bazoge |

Free Mobile a respecté ses engagements en termes de couverture de la population en 3G, s’enorgueillit la maison-mère Iliad dans un communiqué, qui a accroché à sa cheminée le satisfecit de l’Arcep. L’opérateur couvre 78% de la population avec son propre réseau 3G, un chiffre obtenu en déployant 5 000 sites et ce malgré « la multiplication des contraintes » : chartes locales, lois Abeille et Alur, ainsi que les bâtons dans les roues des autres opérateurs. Free se plaint de la « difficulté à obtenir, comme le prévoient pourtant les licences, un accès aux sites 2G utilisés par les autres opérateurs en 3G ». L’opérateur a en tout cas mis les bouchées doubles pour s’assurer d’un réseau 3G en propre :

Free Mobile annonce son intention de poursuivre les investissements afin de couvrir 90% de la population d’ici l’horizon 2018, dont 60% en 4G d’ici la fin de cette année (l’entreprise y investit 23% de son chiffre d’affaires, contre 15% pour la concurrence). Le baromètre mensuel de l'ANFR sur l’activation des antennes confirme en tout cas l’accélération de la mise en place des sites chez Free, en passe de doubler Numericable-SFR (lire : Antennes 4G : Free Mobile toujours plus proche de SFR).

Ce communiqué tombe au moment où le gendarme des télécoms réfléchit à une accélération du calendrier pour organiser la fin prématurée du contrat d’itinérance entre Free Mobile et Orange. Celui-ci permet à Free d’utiliser le réseau 3G d’Orange là où les abonnés ne sont pas couverts par le propre réseau de Free jusqu’en 2018, mais l’Arcep souhaite mettre fin au plus tôt à ce contrat (lire : Itinérance Orange : l’Arcep veut organiser le « sevrage » de Free).

Dans le même communiqué, Free n’oublie pas de souligner que le lancement de ses offres a rendu aux Français 10 milliards d’euros de pouvoir d’achat, tout en créant 3 000 emplois depuis 2011.

Accédez aux commentaires de l'article