Test de la Sonos Era 300 : la première enceinte tierce compatible avec l’audio spatial sur Apple Music

Anthony Nelzin-Santos |

Qui dit Sonos, dit apparence soignée mais plutôt banale. Qui dit Sonos, dit danse de la pluie étalonnage TruePlay en agitant son iPhone à bout de bras. Qui dit Sonos, dit cent et quelques services regroupés dans une seule application. Qui dit Sonos, dit compatibilité avec AirPlay 2. Qui dit Sonos, dit qualité sonore correcte sans être exceptionnelle. Qui dit Sonos, dit prix toujours un peu plus élevés qu’on le voudrait. Qui dit Sonos, dit que c’est quand même très pratique.

Pourquoi écrire un test des nouvelles enceintes sans fil de Sonos, alors, si la conclusion est déjà connue d’avance ? Parce que la Era 300 est la première enceinte tierce compatible avec la diffusion en Dolby Atmos sur Apple Music. Sa forme de sablier camoufle six hautparleurs projetant la musique vers les murs et le plafond pour vous envelopper dans un cocon d’« audio spatial ». Joue-t-elle une meilleure partition que le HomePod 2 ? La réponse dans notre test.

Image iGeneration.

Une nouvelle ère

La gamme Era est censée représenter « une nouvelle ère », mais les produits existants ne disparaissent pas pour autant1. D’une certaine manière donc, la Era 300 s’intercale entre la petite Sonos One et la grande Sonos Five, une position autrefois occupée par la Play:3. La nouvelle enceinte de milieu de gamme est un peu moins large que son illustre prédécesseure (26 cm contre 27 cm), mais plus haute et plus profonde (16 et 18,5 cm contre 13 et 16 cm), et presque deux fois plus lourde (4,47 kg contre 2,58 kg).

Le plastique mat, la grille percée de centaines de minuscules trous et le discret logo raccrochent immédiatement la Era 300 aux branches de l’arbre généalogique de la famille Sonos, mais sa forme de sablier la distingue comme un étrange rejeton. Alors que les six hautparleurs de la Sonos Five se cachent derrière sa grille emblématique, un seul hautparleur de la Era 300 pointe vers l’avant, perdu au milieu d’un grand guide d’ondes améliorant la dispersion du son.

Les cinq autres hautparleurs sont répartis comme une couronne sur les flancs du sablier. Un tweeter à chambre de compression surmonte un woofer de chaque côté de l’enceinte, une configuration qui limite les vibrations indésirables et assure une certaine séparation des canaux, tandis qu’un dernier tweeter placé au fond d’un pavillon pointe vers le haut. Cet arrangement atypique est conçu, bien entendu, pour l’« audio spatial ».

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