Dans notre société hyper-hygiéniste, il est devenu totalement ringard de sentir mauvais de la bouche. Pour éviter l'irréparable, on peut évidemment se contenter de respirer dans sa main après avoir soufflé dedans, mais cette manière de faire est so XXe siècle. Le progrès étant ce qu'il est, Mint se propose de mesurer l'odeur buccale, qui n'est pas qu'un désagrément pour soi et les autres: la mauvaise haleine peut aussi être un marqueur de la santé du corps et le symptôme de problèmes autrement plus sérieux (diabète mal contrôlé, attaques cardiaques…). Le Mint se présente sous la forme d'un petit boîtier connecté qu'il faut porter à la bouche. L'objet aspirera alors un peu d'air et enverra les données à l'application compagnon qui analysera ces informations.
L'application analysera non seulement l'halitose (via un test organoleptique : disulfure d'hydrogène, disulfure de dihydrogène et méthanethiol), mais aussi le niveau d'hydratation. Le logiciel, qui peut se connecter à HealthKit, préviendra l'utilisateur d'un éventuel problème et offrira des conseils (« Prenez un chewing-gum, Emile »). Il est même possible d'exporter les données enregistrées pour les partager, non pas avec son réseau Twitter ou Facebook, mais un médecin.
Le Mint est à financer sur Indiegogo : on recevra en août 2015 une unité à 89$. Le projet, dont le financement s'achèvera le 5 mars, a d'ores et déjà dépassé son objectif.