Prise en main du Galaxy S7 Edge

Mickaël Bazoge |

Le Galaxy S7 Edge représente le haut du panier en matière de smartphones Android. Comme pour le Galaxy S7, Samsung a joué la carte de la continuité, en misant sur un design qui reprend la lettre et l’esprit de la génération précédente. L’appareil reste unique dans son genre, avec cet écran incurvé qui recouvre une bonne partie de ses tranches latérales. Cela lui donne un aspect original dont aucun iPhone ne peut se prévaloir : on aime ou pas, mais on ne reste pas indifférent.

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Si le Galaxy S7 Edge fait son petit effet au premier coup d’œil, une fois en main les sensations sont plus mitigées. Samsung a voulu faire de sa tête de gondole la démonstration de son savoir-faire matériel. Ce modèle représente vraiment le nec plus ultra du constructeur, et c’est parfois un peu trop. Il arrive que le mieux soit l’ennemi du bien : le Galaxy S7 Edge est tellement too much dans tous les domaines qu’on ose à peine le toucher et l’utiliser !

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C’est du moins l’impression que j’ai ressentie durant les premières minutes de cette prise en main rapide réalisée chez nos amis lyonnais de TuxBoard. Cette sensation de trop plein s’est peu à peu estompée même si je n’ai évidemment pas testé l’appareil à fond. Le Galaxy S7 Edge est un sacré client, que ce soit dans son design, ses finitions et ses matériaux. L’appareil semble fragile surtout au dos, avec cette plaque de verre qui recouvre l’intégralité de la façade arrière… c’est aussi un véritable aspirateur à traces de doigts, comme les iPhone 4 et 4s en leur temps.

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Pour en finir avec le tour du propriétaire, notons la présence dans le berceau de la carte SIM d’un emplacement pour glisser une carte SD. Avec l’étanchéité, c’est l’autre fonctionnalité absente des Galaxy S6 qui fait son grand retour. Samsung, comme LG avec le G5, ne va malheureusement pas jusqu’à exploiter la technologie d’Android Marshmallow qui permet de stocker sur cette carte les applications : on ne pourra y conserver que des documents. On regrette aussi l’absence de port USB Type-C : le constructeur a préféré conserver un port micro USB pour la recharge et le transfert des données.

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Une fois allumé, on retrouve « l’expérience » Samsung à son meilleur, ou à son pire selon l’appétence qu’on peut nourrir pour TouchWiz. La surcouche graphique appliquée par Samsung par dessus Android 6.0 se veut plus discrète mais le dessin des icônes et l’aspect général continuent de donner un aspect très ludique à l’interface, peut-être même trop : après tout, on ne passe pas forcément son temps à jouer ou à procrastiner avec son smartphone, c’est aussi un outil qui doit rendre la vie plus facile.

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L’écran toujours allumé du Galaxy S7 Edge répond d’ailleurs à ce besoin : il affiche en permanence l’heure, les notifications, un calendrier (on peut régler cet affichage dans les préférences), pour une consommation énergétique promise comme modique. C’est une très bonne idée, permise beaucoup plus facilement par une dalle OLED que LCD.

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On n’en dira pas autant des fameuses tranches de l’écran incurvé. Elles confèrent certes son design original au S7 Edge, mais question utilité au quotidien, on continue de se gratter la tête. En glissant la petite bande blanche en haut à droite, on affiche une série de raccourcis (contacts, apps, météo…). Ce panneau, qui évoque un peu un centre de notifications, ressemble surtout à un fourre-tout. Samsung ne sait trop que faire de la courbure de l’écran, sinon pour faire joli. C’est du moins mon impression, à confirmer lors du test.

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Le Galaxy S7 Edge est ce que Samsung sait faire de mieux, et il est indéniable que l’appareil impressionne au premier regard et en main. Il reste évidemment à tester le smartphone en profondeur, notamment son étanchéité ou la qualité de son appareil photo.

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