Commercialisés depuis bientôt six mois, les deux Google Pixel et Pixel XL se seraient écoulés à 2,1 millions d'unités, écrit Digitimes, citant le quotidien chinois Commercial Times.

2,1 millions d'unités c'est beaucoup mais sur cette durée c'est une goutte d'eau pour qui entend se faire une place aux côtés d'Apple, de Samsung ou de leurs plus proches concurrents (Google va jusqu'à inclure un adaptateur USB-C pour migrer ses données depuis un iPhone ou un autre téléphone) .

Apple n'avait pas donné de chiffres pour les iPhone 7 mais sur le seul week-end de lancement des 6s elle en avait vendu 13 millions d'exemplaires en trois jours.

Cette comparaison avec les gros fabricants souffre toutefois de la distribution anémique de Google. Depuis l'automne dernier il n'a que très doucement ouvert l'éventail des pays qui ont les Pixel au catalogue : États-Unis, Australie, Canada, Allemagne et Angleterre. Ce sont des marchés importants mais cette sélection exclut la quasi-totalité de l'Europe et plus encore, tout le continent asiatique.

D'après Commercial Times, qui désigne LG comme probable vainqueur pour le contrat de fabrication des "Pixel 3", (HTC a un contrat sur deux ans) les commandes seraient portées à 5 millions d'unités l'année prochaine.

Pas de quoi inonder les rues. Mais ce n'est peut-être pas la volonté de Google non plus, qui s'est résolument inscrit dans le segment "Premium" et fait d'abord de ces téléphones une vitrine d'Android. À ce titre, l'accueil réservé à ces Pixel avait été plutôt bon, mais lorsqu'on voit les S8 et au vu de ce que l'on entend sur l'iPhone 8, le niveau dans le "Premium" en train de singulièrement se relever.