La catégorie des traitements de texte ne manque pas de représentants de qualité. On peut songer à Pages, Google Documents ou dans un genre un peu différent, UX Write. Ces applications ont l'avantage de la gratuité, un argument massue que les nouveaux venus payants comme Peiji [1.2 – Français – 1,79 € – iPhone/iPad – iOS 7 - Cao Tri DO] auront du mal à concurrencer, à moins de proposer de véritables originalités.

L'éditeur Cao Tri DO joue la carte de la simplicité : il s'agit ici de taper du texte. Quand Word ou Pages proposent de véritables outils de mise en page pratiquement professionnels, Peiji se contente du strict minimum vital, à savoir l'importation d'image et c'est à peu près tout. Sur notre iPad mini de test (première génération), l'app montrait des signes de grosse fatigue après l'importation d'un cliché depuis la photothèque. De même, aucun habillage autour de l'image n'est possible. Et inutile de vouloir l'annoter ou de griffonner rapidement un croquis. Peiji ne sert donc basiquement qu'à taper du texte.
Mais alors, quoi de plus par rapport à l'app Notes d'iOS ? Quelques petites choses tout de même. Les principaux outils d'édition sont heureusement disponibles tout comme le choix des polices. Un menu Symboles permet d'insérer des caractères spéciaux (dommage qu'on ne puisse pas en conserver en favoris). Un presse-papiers permet d'avoir toujours sous les yeux le contenu copié.
La vraie (petite) originalité de Peiji est la présence d'un « joystick » qui ressemble un peu au trackpoint des ThinkPad de Lenovo. Le principe est le même puisque ce bouton permet de positionner le curseur d'une autre manière qu'en tapotant à l'endroit désiré. La fonction se révèle moyennement pertinente tout de même, puisqu'on se retrouve rapidement à « déborder » de la zone du bouton pour atteindre l'endroit voulu.

Pour le reste, on pourra créer des carnets de notes, exporter vers Dropbox ou Google Drive, envoyer le document par Mail ou l'ouvrir dans une autre app. Les deux thèmes proposés (cyan et dark) se contentent de basculer d'une couleur à une autre. En résumé, Peiji n'apporte pas suffisamment de nouveautés ni de fonctions pour justifier de son statut de logiciel payant — à sa décharge, il est vrai que la concurrence est rude.