Harry Potter : Wizards Unite a rassemblé beaucoup de sorciers, mais Pokémon GO avait fait bien mieux

Mickaël Bazoge |

On peut désormais jouer à peu près partout dans le monde à Harry Potter : Wizards Unite. En France, le jeu a fait son apparition ce week-end, quelques jours après le lancement aux États-Unis et dans une poignée d’autres pays. Il est déjà temps de dresser un premier bilan pour le nouveau jeu développé et édité par Niantic, et c’est Sensor Tower qui s’y colle.

Comme on pouvait assez facilement le prévoir, le jeu s’est immédiatement hissé à la première place du classement des apps gratuites de la boutique américaine d’Apple, 15 heures après sa mise en ligne1. Niantic est un habitué du genre : Pokémon GO aussi s’était positionné sur la première marche du podium dès son lancement aux États-Unis, le 6 juillet 2016.

Durant les 24 premières heures de sa disponibilité aux États-Unis et au Royaume-Uni, le jeu Harry Potter a atteint les 400 000 téléchargements. N’importe quel éditeur ferait péter les bouchons de champagne à ce stade, mais ce n’est rien par rapport à la performance de Pokémon GO qui avait été téléchargé 7,5 millions de fois (!) durant son premier jour, uniquement aux US.

Évidemment, la franchise Harry Potter est connue partout dans le monde, mais son attrait en tant que jeu mobile est sans doute moins évident que pour les Pokémon. L’univers des petites créatures s’adapte certainement mieux aux smartphones que celui du sorcier de J.K. Rowling. À cela s’ajoute la grande richesse (certains parlent de jeu trop compliqué) du titre de Niantic.

Le studio pourra toutefois se rasséréner en consultant les ventes réalisées dans le jeu : en 24 heures, les joueurs iOS et Android y ont dépensé 300 000 dollars. Même si Pokémon GO avait engrangé 2 millions de dollars…


  1. À l’heure actuelle, le titre est toujours numéro 1 en France, mais il est redescendu à la 4e place aux États-Unis. ↩︎

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