Le nouveau Nest Thermostat ne fait pas chauffer la carte de crédit

Mickaël Bazoge |

Google fait monter (ou descendre) la température avec le nouveau Nest Thermostat, qui se positionne en entrée de gamme de cette famille de produits. L'engin, qui conserve le design rondouillet et sympathique de ses prédécesseurs, est proposé à 129 $ aux États-Unis (179 $ au Canada). Pas de disponibilité pour la France à l'heure actuelle.

Pour atteindre ce prix plancher (le modèle haut de gamme actuel est facturé 249 $), Google a dû en rabattre sur certaines fonctionnalités, à commencer par l'astucieuse roue qui permet de contrôler la température et de naviguer dans l'interface du thermostat. À la place, le nouveau modèle a une languette tactile sur le côté droit, et comme la rumeur l'a annoncé, un radar Soli positionné sous la surface miroir qui fait office d'écran.

Dès qu'une personne passe à proximité du thermostat, le radar active l'écran. C'est beaucoup de technologies pour une telle fonction, mais il faut bien que Google rentabilise les investissements dans Soli ! Ce radar a fait son apparition avec le Pixel 4 et il n'a pas été reconduit avec la nouvelle gamme de smartphones en raison de son prix (lire : Google n’a pas abandonné le radar Soli, mais il était trop cher pour le Pixel 5).

Pour gratter un peu plus sur la facture finale, le châssis du Nest Thermostat troque l'acier pour le plastique. Tout l'aspect apprentissage automatique qui était pris en charge par les serveurs de Google passe à l'as : à la place, c'est l'utilisateur qui doit programmer le thermostat via l'app Google Home. En revanche, ce modèle est compatible avec les systèmes Chauffage Ventilation Climatisation (CVC). Et on peut l'installer en 30 minutes chrono, promet Google. Le produit n'est pas vilain (surtout avec ses coloris neige, sable, charbon et acier), dommage qu'il ne soit pas HomeKit.

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