Même si Apple s'en tient au format hérité de l'iPhone originel (avec des écrans toujours plus grands), rien ne dit qu'à l'avenir, le constructeur ne se lancera pas sur un design pliable. La Pomme possède plusieurs brevets sur le sujet et elle surveille ce marché naissant comme le lait sur le feu, même si les premiers appareils pliables ont encore tout à prouver. Au mois de septembre, la rumeur susurrait que Samsung allait fournir à Apple des échantillons d'écrans pliables.

Les choses ont l'air d'avancer, l'Economic Daily indiquant qu'Apple a demandé à deux de ses fournisseurs — Foxconn et Nippon Nippon — de se pencher à leur tour sur le sujet, toujours dans le cadre d'expérimentation. Foxconn doit s'intéresser à l'assemblage des écrans fournis par Samsung, Nippon Nippon est chargé des charnières. Apple aurait demandé que ce composant soit capable d'encaisser 100 000 pliages et dépliages sans broncher.

C'est bien supérieur à ce qui est habituellement demandé pour des ordinateurs portables (de 20 000 à 50 000 pliages). Mais on ouvrira certainement plus souvent un iPhone pliable qu'un MacBook, d'où la nécessité de charnières solides et résistantes. Selon le site, Apple n'aurait pas encore décidé si la technologie de l'écran sera de l'OLED ou du Micro-LED. Le Micro-LED — à ne pas confondre avec le Mini-LED — est d'un grand intérêt pour Apple depuis l'acquisition en 2014 de LuxVue Technology : c'est une technologie qui offre une plus grande luminosité et saturation des couleurs, tout en maintenant une consommation correcte d'énergie.

Toute cette débauche de moyens ne signifie pas pour autant qu'Apple compte se lancer rapidement avec un iPhone ou un iPad pliable. La rumeur évoque 2022, mais le constructeur a les ressources d'attendre que les autres essuient les plâtres.