Apple et RIM : 10 % du marché, 65 % des revenus

Anthony Nelzin-Santos |

Selon les analystes de la Deutsche Bank, Apple et RIM (BlackBerry) représentent à eux deux 10 % des ventes de téléphones portables, mais captent deux tiers du chiffre d'affaires du secteur.

C'est bien évidemment parce que ces deux-là se placent tout au bout de l'échelle de prix, mais aussi parce que le marché se tourne de plus en plus vers les smartphones, qui laissent de moins en moins de place aux « dumbphones » : « ces téléphones de milieu de gamme qui faisaient la pluie et le beau temps chez Samsung et LG […] disparaissent des rayons aux États unis, de plus en plus remplacés par des smartphones plus haut de gamme et subventionnés de manière à atteindre des prix grand public ».

C'est notamment le cas des smartphones sous Android, dont beaucoup sont désormais disponibles sous la barre des 100 $, au point que pour certains, ils pourraient bien devenir le choix par défaut (lire : Android, concurrent des « dumbphones » plutôt que de l'iPhone ?). L'iPhone et les BlackBerry restent un cran au-dessus en termes de tarification.

Nielsen pense que d'ici la fin 2011, la moitié des téléphones vendus aux États-Unis pourraient être des smartphones. Une moitié du marché qui représente la demande en téléphones qui sont de véritables petits ordinateurs, l'autre moitié étant représentée par ceux qui veulent un téléphone basique permettant de téléphoner et d'envoyer des SMS. Ce qui fait dire à la Deutsche Bank qu'il n'y a plus de place pour un milieu de gamme dans la téléphonie, ce créneau des « feature phones » qui avait fait la fortune de Nokia et de son Symbian.

Via GigaOM

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