La sortie du Galaxy S IV aux Etats-unis commence par des retards. Les opérateurs Sprint (3e du marché) et Nextel (4e) ont repoussé ou étalé le lancement du nouveau Samsung entre leur site et leurs boutiques. La faute à des précommandes plus élevées que prévu, a justifié Lee Don-Joo, le directeur des ventes et du marketing de la division mobile. Verizon (le numéro 1) le promet pour bientôt mais sans date et AT&T (2e) parle du 30. Le lancement américain devait se faire ce week-end, juste derrière la Corée ce vendredi.
En France, rien de changé pour le moment, Orange le promet en livraison pour le 26 avril, idem chez Sosh, chez SFR l'expédition se fera le 29 et chez Bouygues pas de date, tout comme chez Free.
Par ailleurs, le patron de Samsung de passage à New York a balayé les critiques sur le fait que les versions européennes et américaines du S IV embarquent un Qualcomm Snapdragon 600 à quatre coeurs, au lieu de l'Exynos 5 de Samsung et ses huit coeurs dans d'autres pays.
Pour J.K. Shin cela ne posera pas de problème aux clients, pour peu qu'ils s'y intéressent dit-il, ces puces ont été choisies pour proposer une expérience utilisateur similaire. Cette distinction est présentée comme une assurance sur la disponibilité en quantités suffisantes des terminaux (lire Galaxy S4 : quatre cœurs au lieu de huit en France (mais ce n’est pas grave)).
Samsung veut pouvoir compter sur plusieurs sources d'approvisionnements en processeurs et dans le cas présent ceux de Qualcomm. De toute évidence, cette stratégie a rencontré un obstacle au vu de ces retards déjà annoncés (lire aussi Samsung : le plastique c'est pratique).