Test du Samsung Galaxy S7 edge

Stéphane Moussie |

Samsung ne va plus chercher l'inspiration dans les smartphones d'Apple... mais dans sa stratégie. Pour la première fois, le nouveau Galaxy S n'est pas une franche évolution, mais une optimisation de la génération précédente. Est-ce suffisant pour rendre le Galaxy S7 edge incontournable ? Réponse dans notre test !

Cliquer pour agrandir

Un design peaufiné, des bénéfices retrouvés

Difficile de discerner au premier coup d'œil un Galaxy S7 edge d'un S6 edge, si ce n'est avec la taille. Samsung a en effet organisé différemment sa gamme. Le modèle de l'année dernière avait un écran 5,1" (il a été suivi quelques mois plus tard par un S6 edge+ de 5,7"), quand le nouveau en a un de 5,5". Dommage pour ceux qui voulaient un « petit » edge.

iPhone 6, Galaxy S7 edge et iPhone 6s Plus - Cliquer pour agrandir

Reste que le Galaxy S7 edge n'est tout de même pas trop gros — pour un smartphone de 5,5", s'entend. Il est sensiblement plus compact qu'un iPhone 6(s) Plus grâce à son écran débordant, mais pas que. Le bouton d'accueil allongé est moins haut que celui de l'iPhone, réduisant ainsi la bordure nécessaire pour l'accueillir.

En dehors de la taille, le design général du Galaxy S7 edge est donc similaire à celui de son prédécesseur. Les deux faces sont recouvertes d'un verre Gorilla Glass 4 (qui aime beaucoup les traces de doigt), le cadre et ses boutons sont en métal et l'écran déborde légèrement sur les deux côtés.

Cliquer pour agrandir

Des changements ont été apportés çà et là : il n'y a plus de chanfrein brillant ; le contour du bouton d'accueil et de l'appareil photo n'est plus chromé ; l'appareil photo ne dépasse quasiment plus ; et le dos a des bords légèrement incurvés.

Additionnées, ces petites modifications font que le Galaxy S7 edge est plus discret — ce qui n'est pas pour nous déplaire — et plus agréable en main. Encore un effort, et Samsung retirera son logo brillant de la façade de l'appareil (c'est en fait déjà le cas sur certains marchés, comme le Japon).

Cliquer pour agrandir

Quelle différence avec le Galaxy S5 en tout cas ! Il est loin le temps du téléphone clinquant et en plastique cheap. Le Galaxy S7 edge mérite véritablement le qualificatif « premium ». Son design est raffiné et ses finitions impeccables. On a affaire à un très bel appareil, d'autant plus quand l'écran est allumé — on y reviendra plus tard.

Seule faute de goût, outre le placardage du logo Samsung, les trous sur les deux extrémités qui ne sont pas alignés. C'est de l'ordre du détail, certes, mais ce sont des détails auxquels Apple prête attention pour sa part.

Galaxy S7 edge et iPhone 6s Plus - Cliquer pour agrandir

Le domaine dans lequel Samsung n'a pas de leçon à recevoir d'Apple, c'est l'étanchéité. Non seulement le constructeur coréen a rétabli la résistance à l'eau qui avait disparu avec le S6, mais il le fait en plus sans l'aide de l'affreuse trappe du S5. Le Galaxy S7 edge est certifié IP68, c'est-à-dire qu'il peut endurer une immersion jusqu'à 1,5 mètre pendant 30 minutes. C'est évidemment très appréciable en cas d'activité nautique improvisée ou même simplement sous la pluie.

L'emplacement pour carte microSD fait aussi son retour. Il est combiné au tiroir de la carte nano SIM. On peut ainsi ajouter du stockage (jusqu'à 200 Go) pour pas cher — une microSD de 64 Go coûte environ 20 € —, ce qu'on ne manquera pas de faire, car le terminal ne dispose que de 32 Go et que Samsung ne commercialise pas de modèle plus richement doté.

Cliquer pour agrandir

Android 6 peut considérer une carte microSD comme un support de stockage interne et ainsi autoriser l'installation d'applications dessus, seulement Samsung a retiré cette fonction baptisée Adoptable Storage.

La raison invoquée est que « les utilisateurs veulent se servir de la carte microSD pour transférer des fichiers entre leur téléphone et d'autres appareils. » Il est vrai qu'Adoptable Storage lie tellement étroitement la microSD au smartphone que celle-ci n'est plus lisible sur un autre appareil sans procéder à un formatage. Mais donner le choix à l'utilisateur avec une option explicite n'aurait pas été un mal. Il existe une astuce impliquant quelques lignes de commande pour activer Adoptable Storage, mais rien n'assure qu'elle perdure dans le temps.

Autre nouveauté boudée par Samsung, le port USB-C. Il faut se contenter d'un micro USB moins pratique. L'explication est peut être à aller chercher du côté du casque Gear VR qui emploie un connecteur micro USB.

Un écran qui en jette

L'écran 5,5" du Galaxy S7 edge impressionne autant que celui de son prédécesseur. La résolution Quad HD (2560 × 1440 pixels, 534 ppp) assure une parfaite netteté, la technologie Super AMOLED délivre une image saisissante et les bords incurvés donnent toujours ce joli effet de relief. À côté, l'écran des iPhone 6s Plus paraît morne.

Cliquer pour agrandir
Cliquer pour agrandir
Cliquer pour agrandir

Dans le détail, Super AMOLED oblige, le contraste est excellent et les noirs très profonds. La luminosité maximale est élevée, permettant ainsi une bonne lisibilité en plein soleil.

Le rendu des couleurs diffère assez clairement selon le mode d'affichage choisi : adaptatif, cinéma, photo et basique. Par défaut, c'est le mode adaptatif qui est activé. Il « optimise automatiquement la netteté, la saturation et la gamme de couleurs » en fonction du contenu (et non de l'environnement, comme l'écran True Tone de l'iPad Pro 9,7"). Le blanc tire un peu trop vers le bleu et la saturation est un poil exagérée dans ce mode. Personnellement, je préfère le mode basique, plus « sage » et plus fidèle — plus proche de l'écran de l'iPhone en fait, en gardant les bénéfices de l'AMOLED.

Cliquer pour agrandir
Cliquer pour agrandir

En revanche, dans tous les modes, l'écran apparait assez bleu quand on le regarde de côté, ce qui n'est pas le cas sur iPhone 6(s), où l'affichage reste identique.

Samsung profite de la technologie AMOLED pour proposer une fonction « Always On Display ». Quand on éteint l'écran, quelques informations restent affichées de manière basique. Ce peut être une horloge, un calendrier ou même une image (parmi une sélection de trois). Plusieurs styles sont disponibles pour chaque élément, et le niveau de la batterie reste aussi constamment à l'écran.

Je n'ai pas constaté d'impact négatif sur l'autonomie (l'AMOLED a cet avantage sur le LCD qu'il sait allumer juste quelques pixels), et cette fonction peut même être bénéfique pour quelqu'un qui a l'habitude d'allumer souvent son téléphone pour regarder exclusivement l'heure.

Fonction Always On Display - Cliquer pour agrandir

Reste une caractéristique, les bords incurvés. Ils rendent l'écran très attractif, mais ne sont pas toujours très pratiques. Comme d'autres utilisateurs, j'ai le problème suivant : quand j'utilise le téléphone à une main, il arrive parfois que mon geste du pouce ne soit pas pris en compte, parce que j'appuie en même temps avec l'éminence thénar (la partie de la main située sous le pouce) sur le bord incurvé.

C'est par exemple le cas dans Slack et le Play Store, quand je cherche à ouvrir le panneau latéral rangé à gauche. Cela se produit aussi dans l'application Appareil photo, quand je tiens le terminal à deux mains en orientation paysage et que l'un de mes doigts a le malheur de toucher un petit bout de l'écran.

Android Police indique qu'une mise à jour logicielle a apparemment réglé le souci pour des utilisateurs, mais pas tous. Une mise à jour contenant diverses améliorations (elles ne sont pas détaillées) m'a bien été proposée récemment, mais elle n'a rien changé. Il faut espérer que Samsung améliore rapidement le système de palm rejection.

Le constructeur a sinon musclé les fonctions liées au bord de l'écran. En faisant glisser son doigt à partir d'une zone du bord de l'écran, on affiche un volet en surimpression qui comprend des raccourcis vers ses applications, diverses actions, un bandeau affichant la météo...

Tout ceci est personnalisable et de nombreux volets sont disponibles — il y a même une boutique qui leur est consacrée. Une fois qu'on a pris l'habitude d'utiliser cette fonction, elle se révèle pratique et permet de gagner du temps.

Des performances de pointe

Processeur et GPU

Le Galaxy S7 edge est équipé d'un système sur puce (SoC) différent selon les pays. Aux États-Unis, il est doté d'un Snapdragon 820 que l'on retrouve dans la plupart des autres smartphones Android haut de gamme. Dans le reste du monde, il a un Exynos 8890 maison composé de quatre cœurs Cortex-A53 cadencés à 1,6 GHz et quatre cœurs Exynos M1 allant de 2,3 à 2,6 Ghz. 4 Go de RAM sont par ailleurs présents.

Sans surprise, l'ensemble assure d'excellentes performances. Sur Geekbench, qui teste les performances globales, le Galaxy S7 edge est le plus puissant au test multi-cœur. Il réalise un score de 6 164 points, loin devant l'iPhone 6s (4 341) et le S6 edge (4 745). Il fait même mieux que l'iPad Pro.

Cliquer pour agrandir

En revanche, en mono-cœur l'iPhone 6s garde le leadership (2 500 points contre 2 074). La domination du S7 edge en multi-cœur s'explique donc par son nombre de cœurs autrement plus important (huit contre deux).

Concernant les performances graphiques, on constate une nette progression par rapport à la génération précédente sur GFXBench 3.0. Le nombre d'images par seconde sur le test OpenGL Manhattan est tout simplement doublé.

Nombre d'images par seconde - Cliquer pour agrandir

Il se hisse ainsi au niveau de l'iPhone 6s (Plus)... mais seulement en offscreen. En onscreen, son nombre d'images par seconde est inférieur car il a plus de pixels à gérer.

Il va sans dire qu'avec ces performances le Galaxy S7 edge ne craint aucun jeu. En usage intensif, il chauffe modérément. Et pour cause, il exploite en fait un système de refroidissement original pour un smartphone : un caloduc renfermant un fluide passant de l'état liquide à l'état gazeux selon la température.

Connexion sans fil

C'est une habitude, le nouveau Galaxy S dispose de ce qui se fait de mieux en matière de connectivité sans fil. Le modem 4G+ de catégorie 12 est capable de recevoir jusqu'à 600 Mb/s et d'envoyer jusqu'à 150 Mb/s.

En utilisation courante, on n'atteint de toute évidence pas ces débits — les meilleurs réseaux français sont limités à environ 300 Mb/s au grand maximum —, mais notre record est quand même de 131 Mb/s sur le réseau de Bouygues Telecom à Lyon. Le record établi l'année dernière avec le Galaxy S6 edge était de 92 Mb/s, mais la différence peut aussi s'expliquer par l'évolution du réseau de Bouygues.

Une fois n'est pas coutume, Samsung a retiré une fonctionnalité sans fil. L'émetteur infrarouge qui permettait de contrôler un téléviseur a disparu, mais il ne devrait pas manquer à beaucoup de monde.

Autonomie

L'autonomie est similaire à celle de l'iPhone 6(s) Plus : environ une journée et demie en utilisation courante. En ne sollicitant pas trop le téléphone ou en activant le mode économie d'énergie, on peut grimper jusqu'à 2 jours complets.

Le Galaxy S7 edge a cet avantage sur l'iPhone qu'il se recharge rapidement. En seulement 1h30, sa batterie de 3 600 mAh est complètement chargée. Il faut plus de 2h avec un iPhone 6(s) Plus pour le même résultat. Et si on n'est pas pressé, on peut recharger le smartphone coréen sur une base sans fil.

Appareil photo

L'appareil photo du Galaxy S7 edge fait un retour en arrière sur le nombre de mégapixels (12,2 au lieu de 16)... mais pas sur la qualité de l'image. L'ouverture un peu plus grande (ƒ/1,7 au lieu de 1,9), la nouvelle technologie Dual Pixel pour la mise au point et le stabilisateur optique contribuent à obtenir des photos de très bonne qualité. Les couleurs sont fidèles, les images détaillées et l'autofocus très efficace.

Le résultat est souvent meilleur que sur iPhone 6s Plus et on rate rarement une photo, d'autant plus avec le raccourci si pratique (double clic sur le bouton d'accueil) permettant de lancer l'appareil quasi instantanément. Ces bonnes performances valent aussi en basse lumière, où le Galaxy S7 edge parvient à prendre des clichés plus lumineux et moins bruités que l'iPhone 6s Plus.

On tient là l'un des meilleurs photophone, si ce n'est le meilleur — il est d'ailleurs désigné comme tel par le spécialiste DxO.

Pour ne rien gâcher, il est possible d'enregistrer ses clichés au format RAW, mais pas avec l'application photo de Samsung. On peut se servir par exemple de Lightroom pour l'enregistrement en DNG.

Galaxy S7 edge - Cliquer pour agrandir
Galaxy S7 edge - Cliquer pour agrandir
Galaxy S7 edge - Cliquer pour agrandir
iPhone 6s Plus - Cliquer pour agrandir
Galaxy S7 edge - Cliquer pour agrandir
iPhone 6s Plus - Cliquer pour agrandir
Galaxy S7 edge - Cliquer pour agrandir
iPhone 6s Plus - Cliquer pour agrandir
Cliquer pour agrandir
iPhone 6s Plus - Cliquer pour agrandir
Galaxy S7 edge - Cliquer pour agrandir
iPhone 6s Plus - Cliquer pour agrandir

Samsung a élaboré une copie de Live Photo, baptisée simplement « Photo avec mouvement », mais ne l'a pas activée par défaut. Ce n'est pas un mal, elle a les mêmes travers que Live Photo : les trois secondes de vidéo avant la photo sont rarement intéressantes et ces photos animées ne peuvent pas être partagées facilement.

En fait, il semble n'y avoir aucun moyen de regarder ces photos avec mouvement ailleurs que sur le Galaxy S7 edge qui les a pris. Un envoi par email ou message ne conserve que la photo statique et les vidéos qui sont liées n'apparaissent nulle part dans l'explorateur de fichiers.

Si l'on veut un souvenir animé, autant prendre une vraie vidéo, d'autant que la qualité est au rendez-vous. L'enregistrement en 4K est bien évidemment disponible. Là encore, l'autofocus est très efficace et l'image est détaillée.

Logiciel

On retrouve logiquement Android Marshmallow (6.0.1) au sein du Galaxy S7 edge. Comme à son habitude, Samsung agrémente le système de sa surcouche TouchWiz. Le travail d'harmonisation déjà bien entamé avec le S6 a été poursuivi. TouchWiz cohabite de manière beaucoup plus harmonieuse avec les éléments standards d'Android que par le passé. On peut toujours personnaliser l'interface avec des thèmes de plus ou moins bon goût.

Le Galaxy S7 edge vient avec des applications préinstallées provenant de quatre éditeurs différents : Samsung, Google, Microsoft et Facebook. Au moins ces applications sont complémentaires, même si on n'échappe à quelques doublons (S Voice et Google Now, navigateur Internet Samsung et Chrome, client mail Samsung et Gmail).

On a ainsi accès dès le premier démarrage aux logiciels Office ainsi qu'à Skype et OneDrive. Alors qu'on s'attend à une configuration facilitée, elle n'a rien de pratique puisqu'il faut se connecter presque dans chacune des apps si l'on veut toutes les utiliser. Et si l'on en veut pas, on peut les désactiver (mais pas les désinstaller complètement).

À droite, le panneau de raccourcis déplié. Les icônes sont arrangeables comme on le souhaite.

En parlant du logiciel, il serait temps que Samsung s'empare d'une caractéristique d'Android qui peut refréner certains utilisateurs d'iPhone désireux de switcher : le long délai pour recevoir les mises à jour du système.

Android Marshmallow, qui a été finalisé début octobre 2015, n'est arrivé qu'en mars sur les Galaxy S6 et S5. Rappelons qu'Android évolue en continue par l'intermédiaire des Services Google Play et des applications mises à jour indépendamment du système, mais il reste toujours une partie du système qui dépend des versions majeures.

Android Marshmallow a notamment introduit des optimisations de consommation d'énergie, un système de permissions plus respectueux et le très pratique Google on Tap. Combien de mois faudra-t-il pour bénéficier des nouveautés d'Android N ?

Samsung n'est bien sûr pas le seul fabricant dans ce cas-là, et Google a une grosse part de responsabilité. La firme de Mountain View semble d'ailleurs enfin se pencher sur le problème. Android N dispose d'une phase de développement public plus longue qu'à l'accoutumée et des preview pourraient même voir le jour sur d'autres appareils que les Nexus. Reste à voir si cela permettra de réduire l'attente.

Il faut tout de même reconnaître que la grosse nouveauté d'Android N, le multifenêtrage, est d'ores et déjà disponible sur le Galaxy S7 edge grâce à TouchWiz. On peut placer l'une au-dessous de l'autre deux applications. Il est même possible de fenêtrer les applications, comme on le ferait sur un ordinateur. Malgré de nombreux essais, je n'ai pas réussi à trouver de pertinence à ces fonctions de multifenêtrage (l'écran est trop petit à mon avis), mais au moins la possibilité est là pour ceux que ça intéresse.

Pour conclure

Pari gagné. En gommant les principaux défauts du Galaxy S6 edge tout en perfectionnant ses points forts, Samsung accouche logiquement d'un Galaxy S7 edge très réussi.

Sur le plan matériel, le terminal coréen n'a vraiment plus rien à envier à l'iPhone — et par extension aux autres smartphones haut de gamme. Aussi soigné qu'un téléphone Apple, il est en plus étanche. Les technologies dont il dispose, en premier lieu son appareil photo et son écran Super AMOLED, ont même de quoi faire baver les possesseurs d'iPhone.

Cliquer pour agrandir

Les principaux défauts sont logiciels. Ne proposer que 32 Go aurait été acceptable si la fonction d'Android pour assimiler la carte micro SD à du stockage interne n'avait pas été retirée. De la même manière, l'écran incurvé frustre à certains moments à cause d'une mauvaise prise en compte des interactions tactiles.

Et puis il y a ces si longs délais pour profiter des mises à jour d'Android. Ce n'est pas propre à Samsung, mais c'est d'autant plus dommage sur un terminal qui en remontre à l'iPhone dans bien des domaines.

Note

Les plus :

  • Écran magnifique...
  • Design et fabrication impeccables
  • Excellentes performances
  • Appareil photo remarquable
  • Étanchéité et carte micro SD retrouvées

Les moins :

  • ...qui pose toujours des problèmes d'ergonomie
  • Seulement 32 Go de stockage et pas de support de l'Adoptable Storage pour la micro SD
  • Délais pour recevoir les mises à jour
  • Pas de port USB-C
8.5
10

Prix :

Accédez aux commentaires de l'article