Free Mobile compte aujourd'hui 5,2 millions d'abonnés, a annoncé le groupe Illiad. Soit 8% du volume global d'abonnés sur ce secteur. Au 30 septembre, le nouvel opérateur en comptait 4,4 millions.

Sur le dernier trimestre, Free Mobile a recruté 800 000 nouveaux clients, une fois décomptées les résiliations. Un chiffre largement supérieur à celui de ses adversaires et qui est évalué à 67% des clients ayant changé ou rejoint un nouvel opérateur.

Les autres acteurs ont tous publié leurs résultats en ce début d'année. SFR dispose d'une base de 16,6 millions d'abonnés mais l'opérateur a souffert en perdant 770 000 clients sur un an (lire SFR : une année 2012 dans le rouge). Sur le dernier trimestre, SFR en a recruté 109 000.

Bouygues compte 11,3 millions d'abonnés sur mobiles et ce solde est resté stable d'une année sur l'autre et il y a eu 285 000 abonnés recrutés au 4e trimestre, ce qui ne masque pas des difficultés financières (lire Bouygues : 1 million de clients B&You mais des finances en berne).

Orange a terminé l'année avec 27,19 millions d'abonnés et 232 000 nouveaux venus au quatrième trimestre (lire Orange s'attend à une année 2013 "pas particulièrement facile").

Iliad met également en avant des évolutions dans la pratique du mobile, changements dont il se présente comme l'élément déclencheur : un nombre de téléphones vendus sans subventions passé de 3% à 15% en 2012 ; 4,5 millions d'abonnés supplémentaires sur ce marché du fait de cette concurrence renouvelée et offres sans engagement représentant 35 millions de personnes contre 28 millions avant 2012.

Sur l'ADSL (avec Alice compris), Iliad revendique 5,3 millions d'abonnés au 31 décembre, contre 4,8 millions il y a un an. 94,1% de ces clients sont en dégroupé (+2%).

Le CA du groupe s'établit à 3,15 milliards d'euros, soit une augmentation de 48,6%. La partie mobile pèse pour le quart de l'activité de l'entreprise avec 844 millions de CA.

Dans une déclaration à Reuters, Thomas Reynaud le directeur général délégué d'Iliad, a écarté toute volonté de se rapprocher d'un autre acteur pour développer son activité. La progression réalisée dans la configuration actuelle du groupe témoigne selon lui que cela n'est pas nécessaire et ce n'est donc pas à l'ordre du jour : « l'objectif est de gagner des parts de marché sur le fixe et sur le mobile, de s'installer dans la durée, de déployer nos réseaux ».

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