Leclerc veut se mettre à la musique

Après Cora, après Système U, deux noms de la distribution qu'on ne s'attendait pas nécessairement à trouver là, Leclerc veut entrer à son tour dans la danse de la musique en ligne. Le groupe vient en effet d'annoncer qu'il lancera bientôt sa propre plate-forme de téléchargement légal et payant. Il attend pour le faire que le Parlement clarifie le jeu et le fera dès que la loi sur les droits d’auteur et droits voisins sera votée, modifiée ou pas, mais il affirme en tout cas vouloir être le moins cher, "avec un catalogue le plus large et le plus différencié possible". Il ne s'agit pas de toute façon de révolutionner une économie encore balbutiante : "Nous ne nous lancerons pas en faisant la révolution, ajoute le coprésident des centres Leclerc. Le téléchargement légal est la seule issue pour rémunérer la création artistique et garantir la diversité culturelle", explique Romain Corler au Figaro. On pourra lire en complément le billet que Michel-Édouard Leclerc consacre sur son blog au débat sur la loi DADVSI.