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Test de l’amplificateur Yamaha RX-V6A : le home-cinéma modernisé par AirPlay 2 et même Home Assistant

Nicolas Furno

dimanche 07 décembre à 08:00

Matériel

Les amplificateurs home-cinema associés à un ensemble de haut-parleurs répartis autour du salon n’ont jamais été très populaires et ils ont largement disparu avec l’essor des barres de son. Plus discrètes et tellement plus simples à installer, ces barres à positionner sous un téléviseur ont dominé le marché depuis si longtemps qu’il y a de moins en moins d’amplificateurs et ils sont de plus en plus chers, pour satisfaire les besoins exigeants de la niche d’utilisateurs qui compte encore dessus au quotidien. C’est mon cas, n’ayant jamais été convaincu par la qualité audio des barres de son dans mon budget face à notre antique, mais très performant, kit d’enceintes 5.1.

L’amplificateur Yamaha RX-V6A en action sous mon téléviseur LG. Image iGeneration.

L’amplificateur qui nous sert dans le salon depuis plus de dix ans ayant finalement rendu l’âme pendant l’été, il a fallu lui trouver un successeur. Si je ne suis pas l’actualité du segment avec grande attention, j’avais quelques critères. Je voulais un modèle capable au minimum de gérer nos cinq enceintes principales avec la possibilité éventuellement d’expérimenter l’audio au plafond grâce au Dolby Atmos. Je voulais aussi un appareil qui peut être contrôlé par la même télécommande que l’Apple TV grâce au miracle (théorique) du HDMI CEC. Et bien sûr, un produit connecté pour l’utiliser comme destination AirPlay lorsque l’on veut écouter de la musique. J’ai vite réalisé que ces critères n’étaient pas suffisants, puisqu’on trouvait ces fonctionnalités partout.

Quand Yamaha m’a proposé de tester un de leurs produits, je n’ai ainsi pas hésité. Pour les besoins de l’article, le fabricant m’a prêté pendant quelques mois son RX-V6A, un modèle plutôt au début de sa gamme qui était vendu 700 € à sa sortie, même si on le trouve de nos jours autour de 540 €. Pour ce prix, vous avez un appareil capable de gérer une image en 8K et jusqu’à sept enceintes et deux caissons de basse, le tout avec la compatibilité AirPlay et bien plus encore. Après plus de trois mois dans mon salon, que vaut cet amplificateur ? Voyons-le ensemble.

Un amplificateur de home-cinema à l’ancienne…

Je ne vais pas m’attarder longtemps sur la partie la plus traditionnelle qu’on attendrait d’un test de home-cinéma. Je ne dispose pas d’un auditorium à l’acoustique parfaite et équipé de tout l’équipement nécessaire pour juger des qualités audio de l’appareil, mon salon est configuré au mieux dans une pièce un poil étroite qui nous a contraints à tout placer en diagonale pour tout faire entrer. Bref, je n’ai pas le scénario idéal pour tester ce que vaut le RX-V6A et pour être franc, je n’ai pas non plus les compétences techniques pour le faire.

L’amplificateur au déballage, posé sur notre table de salon. Image iGeneration.

Ce qui m’intéresse le plus, c’est la partie connectée qui viendra ensuite. Avant d’y venir, il faut encore déballer et installer l’appareil, deux étapes qui ne devraient pas vous surprendre si vous avez déjà utilisé un produit de ce type. Les évolutions technologiques se sont surtout faites à l’intérieur, pour le reste un amplificateur home-cinéma ressemble toujours largement à ce que l’on connaissait il y a quinze ou vingt ans. Celui de Yamaha est assez imposant, avec ses 43,5 cm de large, 17 cm de haut et environ 38 cm de profondeur, pour tout juste moins de 10 kg. Il faut de l’espace pour refroidir les composants, notamment ceux qui amplifient le son envoyé aux enceintes, si bien que l’intérieur est surtout composé de vide.

Faisons un rapide tour du propriétaire, avec une façade aussi élégante en photo que pleine de poussière dès la sortie du carton. Le fabricant japonais a opté pour un plastique noir « piano » brillant, un matériau qui n’est joli que sur le papier et assez peu agréable en pratique. Cela dit, on ne touche jamais cette surface, alors ce n’est pas si gênant. La grosse roue centrale qui gère le volume est un élément fort de design, en même temps qu’un contrôle très agréable à utiliser. Sans aller jusqu’à parler de premium, car tout est en plastique ici et cela se sent, on peut saluer la conception générale qui semble bien solide. Un bouton gère l’allumage et la deuxième roue est à la fois un sélecteur et un bouton de confirmation pour naviguer dans les menus.

Si la façade est bien brillante, le reste de l’amplificateur est heureusement plus sobre. Image iGeneration.

À l’arrière de tout ce noir brillant, Yamaha a judicieusement opté pour du métal noir mat nettement plus discret. La coque est largement ajourée pour refroidir ce qu’elle protège, ce qui veut aussi sans doute dire que la poussière se fraiera aisément un chemin. Je manque évidemment de recul pour juger si ce sera un problème sur la durée. En revanche, je peux noter que des vis sur le côté offrent un accès très simple à toute l’électronique embarquée. C’est une bonne nouvelle en matière de durabilité et ce sera sans doute utile pour passer un coup de bombe d’air après quelques années d’utilisation.

L’Inde souhaiterait connaître en permanence la position des citoyens dans son pays en espionnant leur smartphone

Greg Onizuka

samedi 06 décembre à 22:45

Ailleurs

Depuis quelques temps, certains pays semblent dériver progressivement vers une surveillance accrue de leurs citoyens. Si l’idée ne paraît pas étonnante en Chine, ou encore en Russie où le Rozkomnadzor à récemment décidé de bloquer FaceTime, c’est plus surprenant venant d’autres comme le Royaume-Uni et ses envies de fouiller dans les données privées stockées sur les serveurs type iCloud. Pour continuer cette série, l’Inde se joint à la fête avec une demande à la fois très intrusive, et provoquant une levée de boucliers de tous les constructeurs dont Apple.

Tim Cook et Narendra Modi en avril 2023. Image Apple.

C’est AppleInsider qui rapporte la nouvelle, et la réaction des intéressés : l’Inde souhaiterait imposer aux constructeurs de smartphone une géolocalisation précise par GPS toujours activée, afin de pouvoir surveiller les allées et venues de chaque personne présente sur son territoire.

Dans un premier temps, le gouvernement de Narendra Modi a imposé aux fabricants tels Apple ou Samsung d’intégrer obligatoirement un module A-GPS dans chaque smartphone vendu. Jusque là, rien de bien particulier, d’autant que quasi toute la production mondiale contient déjà un tel module.

Là où la demande dérive c’est qu’une fois cette étape franchie, la Cellular Operators Association of India (COAI, regroupant les opérateurs mobiles du pays), très liée au gouvernement sur le domaine de la sécurité nationale, propose maintenant de forcer les smartphones de tout le pays à garder en permanence la position précise A-GPS allumée, afin de connaître les mouvements de chaque citoyen. L’India Cellular and Electronics Association (ICEA), regroupant les constructeurs de smartphones, voit la demande d’un très mauvais œil, et pour cause.

Dans un premier temps, sur le terrain pratique, laisser le module A-GPS allumé en permanence aurait un impact direct sur l’autonomie de la batterie : aucun téléphone actuel ne vérifie en permanence sa position précise, et pour cause, l’autonomie fondrait comme neige au soleil. Il suffit de voir combien de temps dure une batterie avec une app GPS allumée en permanence pour se rendre à l’évidence.

Plus grave encore est l’impact sur la vie privée. Si les citoyens lambda peuvent déjà trouver désagréable d’être traqués en permanence par leur smartphone, cette idée même pose des problèmes de sécurité pour de nombreux cas : militaires, juges, journalistes ou encore lanceurs d’alerte (liste non exhaustive) pourraient se retrouver en danger si leur position était connue en permanence, et consultable à loisir.

Les intentions des parties appelant à cette surveillance ne font aucun mystère, d’autant plus quand on entre dans les détails : la COAI souhaiterait que cette surveillance se fasse en toute discrétion, là où les fabricants de smartphones souhaitent que le message « Carrier is trying to access your location » (Votre opérateur tente d’accéder à votre localisation) reste une obligation en cas de consultation de la position d’un smartphone.

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L'Inde veut préinstaller une app de sécurité gouvernementale sur les iPhone, Apple refuse 🆕

Quoi qu’il en soit, il semble que la décision finale attendra quelques semaines, voire quelques mois : le ministère de l’intérieur local devait réunir tous les constructeurs de smartphones ce vendredi, mais la réunion a été repoussée sans raison apparente. Le sujet s’accumulant avec les velléités d’installation d’une app de sécurité sur les smartphones des citoyens du pays qui a beaucoup fait parler d’elle en Inde, le gouvernement attendra peut-être que la situation médiatique se calme avant de revenir à la charge ?

Promos : des AirPods 4 à 84 € et le pack de 4 AirTags à 65 € ! Des prix inédits en France

Christophe Laporte

vendredi 05 décembre à 21:38

Accessoires

Cdiscount multiplie les remises agressives en ce début de mois, et certains produits Apple atteignent des niveaux de prix jamais vus. AirPods 4, AirPods Pro 3, AirTags, Magic Mouse et même MacBook Air : en combinant deux codes coupon, les économies deviennent spectaculaires.

Des AirPods 4 à 84 € et les AirPods Pro 2 à 184 €

Les AirPods 4 sont proposés à un prix jamais vu en France. Sur Cdiscount, on peut acquérir les écouteurs d’Apple pour seulement 84 €. Par rapport au prix affiché sur l’Apple Store, cela représente une remise de 65 €. Une sacrée ristourne.

Pour obtenir les écouteurs à ce tarif, il faut saisir deux codes lors de la commande : CARLIFLY15, qui réduit la facture de 15 €, puis HELLO10, qui retranche encore 10 €. En théorie, ce dernier est réservé aux nouveaux clients, mais nous avons pu l’utiliser sur un compte dont la dernière commande remontait à 2021.

La promotion fonctionne également sur le modèle haut de gamme doté de la réduction de bruit. En cumulant les mêmes codes, les AirPods 4 ANC tombent à 144 €. Les AirPods Pro 2 et 3 sont eux aussi concernés : ils reviennent respectivement à 184 € et 224 € une fois les deux coupons appliqués.

Le pack de 4 AirTags à 65 € !

Les codes ne se limitent pas aux écouteurs. Cdiscount est déjà bien placé sur les AirTags, mais avec ces deux réductions, le pack de quatre passe à un peu moins de 65 €. C’est tout simplement inédit.

La Magic Mouse à 55 € en blanc et à 65 € en noir

Autre produit Apple bien positionné chez Cdiscount : la Magic Mouse, vendue 65 €. Ici, seul le code HELLO10 fonctionne, ce qui permet d’obtenir la souris pour 55 €. Pour la version noire, affichée à 88 €, les deux coupons sont acceptés et le prix chute à 64 €. Une excellente affaire.

Enfin, Cdiscount se montre compétitif sur le MacBook Air. Le modèle M2 avec 16 Go de RAM est proposé à 798 € et tombe à 773 € une fois les codes appliqués. Même chose pour le MacBook Air M4 : il passe de 899 € à 874 € grâce à ces deux réductions.

Intel pourrait produire les puces A22 des iPhone de 2028

Greg Onizuka

vendredi 05 décembre à 20:31

iPhone

Il y a quelques jours, des rumeurs arrivaient indiquant qu’Apple pourrait faire appel à Intel pour fabriquer une partie de ses puces Mx dans les années à venir. Surprise, selon Jeff Pu relayé par MacRumors, le deal pourrait aussi porter sur les iPhone, gâteau autrement plus grand !

De quoi redonner le sourire aux Intel bunnies ? Image Intel.

Jusqu’à présent, les SoC Ax intégrés dans les iPhone sont en quasi totalité produits par TSMC. Mais ça n’a pas toujours été le cas, bien que le fondeur soit en situation de presque monopole sur la production depuis 2010 : avant, c’était Samsung qui s’occupait des systèmes sur puce intégrés par Apple, jusqu’à l’A4 où le taïwanais a pris les rênes.

Apple pourrait utiliser Intel pour produire ses Mx d’entrée de gamme

Apple pourrait utiliser Intel pour produire ses Mx d’entrée de gamme

Intel, d’ailleurs, a totalement raté le coche : au moment du premier iPhone, Steve Jobs avait pourtant proposé à Intel de produire le SoC qui serait destiné au smartphone d’Apple, mais Paul Otellini, CEO du fondeur à l’époque, avait décliné l’offre, estimant que les quantités vendues seraient bien trop faibles pour être intéressantes et qu’Apple demandait un prix bien trop bas. La suite de l’histoire, on la connait...

Intel pourrait donc enfin participer à la production du SoC de l’iPhone, près de 20 ans plus tard : Jeff Pu estime que le fondeur serait impliqué dans la production du A22 qui équiperait les iPhone de 2028. Ces puces utiliseraient alors le process Intel 14A.

Les puces A20 reprendraient la structure en chiplets d

Les puces A20 reprendraient la structure en chiplets d'Intel, façon LEGO

Si le fondeur de Santa Clara pourrait donc récupérer une partie de la production des puces d’iPhone, Jeff Pu est cependant clair sur un point : Intel n’aurait absolument aucun rôle dans la conception de la puce, se bornant strictement au rôle de fabricant suivant les instructions d’Apple, et encore pour une partie de la production seulement.

Quoi qu’il en soit, il est amusant de voir Intel revenir dans le domaine, mais en tant que simple fondeur. Il est loin le temps de l’arrogant n°1 des CPU...

Apple fait son show en Corée pour montrer des jeux vidéo

Pierre Dandumont

vendredi 05 décembre à 17:10

App Store

Depuis quelques années, à chaque keynote, Apple montre des jeux à gros budgets (ce qu'on appelle des AAA) qui ont été portés sur Mac ou iPhone. Et même si les ventes ne semblent pas nécessairement suivre, la société continue à pousser ce sujet. Il y a quelques jours, Apple a par exemple organisé un « Apple Game Showcase » à Séoul, en Corée du Sud.

Des jeux présentés dans un salon. Image Seoul Shinmun.

La marque montrait des iPhone, des iPad et des Mac, en partenariat avec des développeurs locaux. On pouvait voir Netmarble (spécialisé dans les jeux mobiles, notamment sous licence), Devsisters (CookieRun), Com2uS (la série Summoners War), Krafton — PUBG: Battlegrounds, inZOI, Hi-Fi Rush, etc. — ou NCSoft.

Les développeurs présents ont notamment expliqué que les appareils d'Apple avaient l'avantage d'être très stables dans le temps (une des nouveautés de l'iPhone 17 Pro avec sa chambre à vapeur). Ceux à l'origine de inZOI, une sorte de Sims avec des graphismes de très bonne qualité, expliquaient aussi que l'iMac ou le Mac mini offrent d'excellentes performances.

Apple améliore peu à peu ses puces

Si nous mettons de côté les problèmes ergonomiques (qui peuvent être réglés avec des manettes) et financiers — un iPhone 17 Pro est plus cher que plusieurs PlayStation 5 —, les différentes évolutions des puces Apple vont dans le bon sens. La marque a ajouté le ray tracing, des optimisations pour les jeux vidéo, des unités pour l'IA qui permettent d'améliorer la qualité de l'image, etc. Et un iPhone moderne est aussi rapide qu'une puce M1… et que certains GPU d'entrée de gamme.

inZOI. Image Seoul Shinmun.

Le principal problème actuel, dans un sens, est toujours le choix d'imposer Metal… et uniquement Metal. Car même s'il existe des solutions libres pour adapter les jeux pensés pour Windows (et DirectX 12), il y a un gros problème : elles reposent généralement sur Vulkan, l'API qui a succédé à OpenGL. Et Apple n'a malheureusement pas décidé de proposer une compatibilité avec cette API.

Mais peut-être que l'arrivée du Steam Frame, un casque de réalité virtuelle autonome, va permettre de changer les choses. Valve affirme que son casque équipé d'un système sur puce ARM (un Qualcomm Snapdragon 8 Gen 3) peut exécuter des jeux PC et il est donc possible que les couches d'émulation de Valve se retrouvent un jour dans nos appareils.