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Intel pourrait produire les puces A22 des iPhone de 2028

Greg Onizuka

vendredi 05 décembre à 20:31

iPhone

Il y a quelques jours, des rumeurs arrivaient indiquant qu’Apple pourrait faire appel à Intel pour fabriquer une partie de ses puces Mx dans les années à venir. Surprise, selon Jeff Pu relayé par MacRumors, le deal pourrait aussi porter sur les iPhone, gâteau autrement plus grand !

De quoi redonner le sourire aux Intel bunnies ? Image Intel.

Jusqu’à présent, les SoC Ax intégrés dans les iPhone sont en quasi totalité produits par TSMC. Mais ça n’a pas toujours été le cas, bien que le fondeur soit en situation de presque monopole sur la production depuis 2010 : avant, c’était Samsung qui s’occupait des systèmes sur puce intégrés par Apple, jusqu’à l’A4 où le taïwanais a pris les rênes.

Apple pourrait utiliser Intel pour produire ses Mx d’entrée de gamme

Apple pourrait utiliser Intel pour produire ses Mx d’entrée de gamme

Intel, d’ailleurs, a totalement raté le coche : au moment du premier iPhone, Steve Jobs avait pourtant proposé à Intel de produire le SoC qui serait destiné au smartphone d’Apple, mais Paul Otellini, CEO du fondeur à l’époque, avait décliné l’offre, estimant que les quantités vendues seraient bien trop faibles pour être intéressantes et qu’Apple demandait un prix bien trop bas. La suite de l’histoire, on la connait...

Intel pourrait donc enfin participer à la production du SoC de l’iPhone, près de 20 ans plus tard : Jeff Pu estime que le fondeur serait impliqué dans la production du A22 qui équiperait les iPhone de 2028. Ces puces utiliseraient alors le process Intel 14A.

Les puces A20 reprendraient la structure en chiplets d

Les puces A20 reprendraient la structure en chiplets d'Intel, façon LEGO

Si le fondeur de Santa Clara pourrait donc récupérer une partie de la production des puces d’iPhone, Jeff Pu est cependant clair sur un point : Intel n’aurait absolument aucun rôle dans la conception de la puce, se bornant strictement au rôle de fabricant suivant les instructions d’Apple, et encore pour une partie de la production seulement.

Quoi qu’il en soit, il est amusant de voir Intel revenir dans le domaine, mais en tant que simple fondeur. Il est loin le temps de l’arrogant n°1 des CPU...

Apple fait son show en Corée pour montrer des jeux vidéo

Pierre Dandumont

vendredi 05 décembre à 17:10

App Store

Depuis quelques années, à chaque keynote, Apple montre des jeux à gros budgets (ce qu'on appelle des AAA) qui ont été portés sur Mac ou iPhone. Et même si les ventes ne semblent pas nécessairement suivre, la société continue à pousser ce sujet. Il y a quelques jours, Apple a par exemple organisé un « Apple Game Showcase » à Séoul, en Corée du Sud.

Des jeux présentés dans un salon. Image Seoul Shinmun.

La marque montrait des iPhone, des iPad et des Mac, en partenariat avec des développeurs locaux. On pouvait voir Netmarble (spécialisé dans les jeux mobiles, notamment sous licence), Devsisters (CookieRun), Com2uS (la série Summoners War), Krafton — PUBG: Battlegrounds, inZOI, Hi-Fi Rush, etc. — ou NCSoft.

Les développeurs présents ont notamment expliqué que les appareils d'Apple avaient l'avantage d'être très stables dans le temps (une des nouveautés de l'iPhone 17 Pro avec sa chambre à vapeur). Ceux à l'origine de inZOI, une sorte de Sims avec des graphismes de très bonne qualité, expliquaient aussi que l'iMac ou le Mac mini offrent d'excellentes performances.

Apple améliore peu à peu ses puces

Si nous mettons de côté les problèmes ergonomiques (qui peuvent être réglés avec des manettes) et financiers — un iPhone 17 Pro est plus cher que plusieurs PlayStation 5 —, les différentes évolutions des puces Apple vont dans le bon sens. La marque a ajouté le ray tracing, des optimisations pour les jeux vidéo, des unités pour l'IA qui permettent d'améliorer la qualité de l'image, etc. Et un iPhone moderne est aussi rapide qu'une puce M1… et que certains GPU d'entrée de gamme.

inZOI. Image Seoul Shinmun.

Le principal problème actuel, dans un sens, est toujours le choix d'imposer Metal… et uniquement Metal. Car même s'il existe des solutions libres pour adapter les jeux pensés pour Windows (et DirectX 12), il y a un gros problème : elles reposent généralement sur Vulkan, l'API qui a succédé à OpenGL. Et Apple n'a malheureusement pas décidé de proposer une compatibilité avec cette API.

Mais peut-être que l'arrivée du Steam Frame, un casque de réalité virtuelle autonome, va permettre de changer les choses. Valve affirme que son casque équipé d'un système sur puce ARM (un Qualcomm Snapdragon 8 Gen 3) peut exécuter des jeux PC et il est donc possible que les couches d'émulation de Valve se retrouvent un jour dans nos appareils.

Netflix achète les studios, films et séries de Warner Bros. et HBO pour 82,7 milliards de dollars 🆕

Nicolas Furno

vendredi 05 décembre à 13:32

Services

Mise à jour le 05 décembre 2025 à 13h28

Ce n’était pas une question de jours, mais d’heures ! Netflix va acquérir Warner Bros. pour 82,7 milliards de dollars, comme l’entreprise l’a annoncé sur son site. Les deux entreprises ont trouvé un accord pour une acquisition sur la base de 27,75 $ par action Warner Bros. Discovery, à hauteur de 23,25 $ en argent et 4,5 $ en actions Netflix. L’acquisition n’aura pas lieu avant la vente de la partie télévision en direct, qui doit se faire au troisième trimestre 2026. Autrement dit, l’opération ne sera pas finalisée avant la fin de l’année prochaine, sous réserve que le nouvel acquéreur obtienne les opérations nécessaires.

Image Netflix.

Dans son communiqué de presse, Netflix tente de rassurer Hollywood en promettant de maintenir les activités de Warner Bros., y compris les sorties de ses films au cinéma. La collection de films et séries de Netflix sera enrichie par ceux de Warner Bros., y compris le prestigieux catalogue de HBO. Le service de streaming ajoute que sa capacité à produire des contenus sur le sol américain sera plus grande encore, grâce à l’achat des studios de Warner Bros. Reste à savoir si ce sera suffisant pour rassurer le monde du cinéma américain… et plus encore, les autorités en charge du respect de la concurrence, qui scruteront probablement ce nouvel acteur de très près.

Ted Sarandos, co-CEO de Netflix, insiste sur les contenus avant tout et met en avant ce qui s’annonce comme un impressionnant catalogue de films et séries :

Notre mission a toujours été de divertir le monde. En combinant l’incroyable catalogue de séries et de films de Warner Bros — des classiques intemporels comme Casablanca et Citizen Kane aux succès plus récents comme Harry Potter et Friends — avec nos titres qui façonnent la culture, tels que Stranger Things, KPop Demon Hunters et Squid Game, nous pourrons le faire encore mieux. Ensemble, nous pouvons offrir davantage de ce que le public aime et contribuer à définir le prochain siècle de narration.

Même son de cloche pour son homologue chez Warner Bros. Discovery. David Zaslav évoque les contenus, rien que les contenus :

L’annonce d’aujourd’hui réunit deux des plus grandes entreprises de narration au monde pour offrir à encore plus de personnes les contenus qu’elles aiment le plus regarder. Depuis plus d’un siècle, Warner Bros. émerveille les publics, capte l’attention du monde et façonne notre culture. En nous associant à Netflix, nous garantirons que les histoires les plus marquantes au monde continueront d’être appréciées, partout et pour les générations à venir.


Article original

Warner Bros. est à vendre et d’après les dernières rumeurs, Netflix pourrait bien être l’heureux acquéreur. Bloomberg puis Variety ont indiqué tout à tour que les négociations seraient entrées dans une nouvelle phase, avec des échanges exclusifs entre les deux entreprises. Le numéro un du streaming voudrait récupérer le célèbre studio Warner Bros. et surtout son immense catalogue et toutes les juteuses licences associées, ainsi que le service concurrent HBO Max et surtout l’impressionnante collection de séries HBO. Ce serait la plus grosse acquisition de l’histoire de Netflix et la naissance d’un géant de l’industrie, ce qui pourrait d’ailleurs faire tiquer les autorités autour de la question de la concurrence.

Image iGeneration.

C’est d’ailleurs probablement ce qui a permis à Netflix de sortir du lot face à ses concurrents, parmi lesquels on aurait compté Apple à une époque si l’on en croit des rumeurs. D’après Bloomberg, le service de streaming aurait proposé cinq milliards de dollars à Warner Bros., même si les autorités compétentes bloquent l’opération. La somme proposée si l’acquisition peut se faire n’est pas encore connue, mais pour vous donner une idée, la valorisation boursière de Warner Bros. était estimée à 60 milliards de dollars avant la vente en cours. L’acheteur aurait largement de quoi payer, puisque la capitalisation de Netflix dépasse aujourd’hui les 437 milliards de dollars.

Le service de streaming ne serait pas intéressé par tout ce qui concerne la télévision traditionnelle, si bien que toutes les chaînes qui appartiennent à Warner Bros. (CNN, TBS…) seraient vendues à part à une autre entreprise. Peut-être Paramount, qui était l’autre acteur le plus engagé dans les négociations et qui a même accusé son concurrent en début de semaine de faire jouer des relations personnelles pour obtenir les faveurs de Warner Bros. Dans l’équation, il faut aussi tenir compte de l’administration américaine, qui sera probablement plus favorable à un Paramount dirigé par David Ellison, proche de Trump, qu’à un Netflix régulièrement critiqué pour ses positions plus modernes.

Au-delà de la politique, Netflix deviendrait d’un seul coup l’un des plus gros acteurs à Hollywood et des inquiétudes apparaissent déjà dans le milieu. Est-ce que le nouveau propriétaire compte toujours sortir les films gérés par Warner Bros. dans les salles de cinéma ? Le manque de concurrence inquiéterait aussi tous les professionnels du milieu, scénaristes, producteurs et même acteurs. Bref, c’est loin d’être gagné, mais les deux rumeurs concordantes du jour semblent indiquer que Netflix pourrait emporter la bataille.

Netflix très avancé dans le rachat de Warner Bros.

Netflix très avancé dans le rachat de Warner Bros.

Bloomberg suggère qu’une annonce pourrait être faite dans les prochains jours, alors on en saura peut-être plus très rapidement.

L'AV1 représente 30 % des vidéos lues sur Netflix (mais probablement pas chez Apple)

Pierre Dandumont

vendredi 05 décembre à 13:30

Apple TV

Quand vous regardez une vidéo en streaming, vous n'avez probablement aucune idée du codec employé1. Et pourtant, il a de l'importance. Netflix vient d'annoncer, dans un billet de blog, que l'AV1 est utilisé dans environ 30 % des vidéos lues sur le service.

Netflix.

Historiquement, Netflix se repose évidemment sur le H.264, et c'est logique : il est bien pris en charge depuis une vingtaine d'années dans le monde informatique. Mais avec le temps, il a été remplacé par le H.265 (HEVC) et l'AV1. Le code open source a d'abord été employé dans un cas précis chez Netflix : pour les smartphones Android, dès 2020. Le codec AV1 permet de réduire la bande passante à qualité identique et est donc parfait pour de la vidéo en basse définition destinée à des appareils qui ont des abonnements limités sur la quantité de données. Grâce au décodeur dav1d, il est parfaitement possible de se reposer sur un décodage logiciel dans ce cas de figure.

dav1d, le décodeur AV1 le plus optimisé qu

dav1d, le décodeur AV1 le plus optimisé qu'Apple refuse d'utiliser

Netflix a ensuite étendu l'usage de l'AV1 aux téléviseurs (en 2021), aux navigateurs (en 2022) et aux appareils Apple (en 2023). Dans le cas d'Apple, justement, il est possible que Netflix ne vous envoie jamais d'AV1 : la société n'a pas intégré de décodeur logiciel dans ses systèmes d'exploitation (certaines apps peuvent intégrer dav1d) et le décodage matériel n'est apparu qu'avec les puces A17 Pro et M3. Il faut donc un iPhone, un iPad ou un Mac assez récent pour en profiter. Les appareils qui n'ont pas la bonne puce — ce qui inclut tous les modèles d'Apple TV — ne reçoivent pas d'AV1.

L'évolution de l'AV1 chez Netflix.

Dans le post de blog, la société explique que l'AV1 permet une meilleure qualité d'image (avec des tests normalisés) par rapport au H.264 et au H.265, mais qu'il permet aussi de réduire les interruptions si vous avez une connexion un peu limitée. Le codec est aussi important dans le domaine de l'écologie : il réduit l'usage du réseau et permet d'améliorer l'efficience des serveurs de Netflix. C'est assez simple à comprendre : avec une capacité en sortie fixe (par exemple 10 Gb/s), un serveur peut envoyer plus de flux vidéo en AV1 que de flux en H.264.

Le passage à l'AV1 a aussi permis la mise en place de la norme HDR10+ pour ses contenus et d'optimisations sur la présence du grain dans les vieilles vidéos.

Parfait pour la vidéo en direct

Ils expliquent aussi que l'AV1 est intéressant dans le monde de la diffusion en direct. D'abord pour ses qualités intrinsèques qui permettent de servir plus de clients avec la même bande passante, mais aussi parce que le codec permet plus facilement l'intégration d'images en surimpression que d'autres codecs. Il est possible d'intégrer en amont des choses comme les publicités ou les scores, alors qu'il faut a priori gérer ça du côté du client avec d'autres codecs. C'est aussi une solution efficace pour le cloud gaming.

L'Apple TV ne décode pas l'AV1.

Enfin, la dernière partie est un tacle implicite pour Apple : 88 % des appareils certifiés Netflix sortis entre 2021 et 2025 prennent en charge l'AV1. C'est-à-dire la majorité du marché… sauf une partie de la gamme Apple actuelle. Si tous les iPhone sont compatibles, ce n'est ni le cas des Mac (le Mac Pro est encore sur une puce M2) ni des iPad. Le modèle le moins cher de la gamme est encore animé par une puce A16, qui ne décode pas matériellement l'AV1. Et il y a bien évidemment l'éléphant au milieu de la pièce quand on parle de Netflix : l'Apple TV et son système sur puce A15. Une absence réellement gênante, tant l'AV1 offre des avantages évidents.


  1. Sur YouTube, l'option pour le vérifier s'appelle Stats pour les nerds.  ↩︎

Promos Apple Music : un à deux mois offerts via Shazam ou alors trois mois à 1 €

Nicolas Furno

vendredi 05 décembre à 11:15

Services

Deux promotions sont proposées en ce moment pour découvrir Apple Music gratuitement ou à petit prix selon votre profil. Shazam, le service d’identification de musique qui appartient à Apple, propose de son côté jusqu’à deux mois d’abonnement offerts en passant par cette page (ou en scannant le code QR ci-dessous). « Jusqu’à », car tout dépend si vous avez été déjà abonné ou non au service de streaming pommé. Selon les cas, vous n’aurez peut-être qu’un mois offert au lieu des deux, vous le saurez en suivant le lien.

Image iGeneration.

Si vous savez que vous voulez vous abonner à Apple Music, le service propose en cette fin d’année trois mois à 0,99 € sur la formule individuelle en suivant ce lien. C’est une réduction de 10 € sur le tarif de base, mais la promotion est réservée aux nouveaux abonnés exclusivement, vous ne pourrez pas en bénéficier si vous avez déjà été abonné auparavant. Le renouvellement se fera ensuite à 10,99 €, même s’il reste possible d’annuler avant le début du quatrième mois.

Apple propose souvent des réductions sur son service de streaming et on peut souligner que la Pomme est souvent plus généreuse. En septembre dernier, par exemple, on avait trois mois offerts, au lieu des deux associés à Shazam.

Apple offre trois mois d’Apple Music, parfait pour essayer les nouveautés d’iOS 26

Apple offre trois mois d’Apple Music, parfait pour essayer les nouveautés d’iOS 26

Malgré tout, ces offres restent intéressantes si vous découvrez Apple Music ou si vous voulez réessayer le service à moindre frais. Elles dureront au moins jusqu’à la fin de l’année.