Les données publiées par NPD montrent néanmoins un certain essoufflement de l’iTunes Store : sa part de marché a culminé à 69 % en 2009, pour glisser ensuite à 66 % en 2010 et maintenant à 63 %. De son côté Amazon résiste mieux, mais se développe moins vite qu’avant. Car si 44 millions d’Américains ont acheté au moins un morceau ou un album en 2012, ils sont aussi 62 % à penser qu’il n’est plus essentiel de posséder sa musique.
Le streaming monte donc en puissance, sans pourtant tout à fait concurrencer le téléchargement : les utilisateurs de Spotify, Pandora et les autres services du genre sont souvent de gros acheteurs qui utilisent le streaming en complément du téléchargement. Ils sont ainsi nombreux à acheter après avoir écouté — l’idée selon laquelle le streaming est la nouvelle radio, le nouveau canal de découverte et de promotion de la musique, est ici pleinement validée.