Apple expérimente toutes les solutions pour charger sa montre

Nicolas Furno |

La rumeur prête à Apple des intentions sur le secteur des montres connectées, ou tout du moins d’un appareil que l’on porterait en permanence à son poignet. On sait que le constructeur bute sur plusieurs problèmes, parmi lesquels offrir une autonomie correcte est le plus important. Le New York Times revient sur cette question dans un nouvel article qui évoque toutes les options envisagées par le constructeur.

L’un des derniers concepts d’iWatch en date, fortement inspiré par le Fuelband de Nike.

Le journal évoque la possibilité d’une batterie extrêmement fine et surtout suffisamment souple pour prendre place dans le bracelet de la montre. Mais l’essentiel de l’article est consacré à des idées plus novatrices encore. Le cas de la recharge sans fil, déjà évoqué par la rumeur en fin d’année dernière, refait son apparition. Le New York Times indique aussi qu’Apple travaille sur la recharge par les mouvements du poignet, une technologie bien connue des amateurs de montres traditionnelles.

La solution toutefois pourrait venir d’une ressource disponible en abondance : le soleil. Selon le journaliste, Apple essaie depuis des années de charger ses iPod, puis ses iPhone, avec l’énergie solaire. Le New York Times a interviewé Tony Fadell, actuel patron de Nest et ancien dirigeant de Cupertino. Il a longtemps travaillé sur l’iPod et il explique que le constructeur a essayé pendant plusieurs années d’ajouter un système de recharge solaire aux iPod.

Cela n’a jamais fonctionné pour une bonne raison : les appareils restent trop souvent dans les poches et il n’y a pas assez d’énergie solaire à l’intérieur des bâtiments pour que ce soit efficace. La donne serait ainsi différente avec une montre que l’on garderait en permanence au poignet et donc au soleil. L’iWatch pourrait être équipée d’un écran courbe à la fois pour mieux s’adapter à la forme du poignet et pour capter plus de rayons lumineux.

L’autonomie, le problème numéro un des appareils mobiles actuels.

Au-delà de la recharge, les recherches se font aussi sur la batterie elle-même. La technologie utilisée n’a quasiment pas évolué depuis des années, alors que l’on pourrait stocker l’énergie beaucoup plus efficacement avec d’autres technologies. Pour l’heure toutefois, aucune solution suffisamment fiable n’a été trouvée.

Dernière piste, limiter encore la consommation d’énergie des appareils eux-mêmes et le New York Times évoque des recherches menées à l’université de Washington qui pourraient considérablement diminuer la gourmandise des puces cellulaires en se basant sur les réseaux sans fil qui existent déjà. En exploitant les réseaux Wi-Fi ou ceux de la télévision, les téléphones pourraient communiquer entre eux sans, ou en utilisant très peu d’énergie.

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